Comparatif de 9 rhéobus

Protocole de test

Chaque rhéobus a suivi un protocole de test, visant à vérifier quelques données du constructeur.

- 1er test : Régulateur ou hacheur ?

Pour savoir si le rhéobus testé est un régulateur ou un hacheur, j’ai sélectionné parmi ma collection de ventilateurs quelques spécimens particulièrement récalcitrants aux hacheurs. En effet, ceux-ci grognent dès que leur vitesse est réduite par un hacheur. Si il y a hacheur, le bruit généré est ensuite évalué par mon oreille experte :p ça ne vaut pas un sonomètre, mais ça permet d’avoir un point de comparaison.

 

 

- 2ème test : les tensions maximum et minimum (Vmax et Vmin)

Bien que dans le cas d’un hacheur, la mesure des tensions maxi et mini est aberrante, les tensions seront tout de même relevées, afin de voir si un système de lissage est présent. Dans ce cas, on obtiendra une tension équivalente comme si la tension était continue. Les mesures seront réalisées avec un multimètre Metrix MX230N. Il s’agit d’un modèle relativement ancien, mais tout de même réservé pour un usage professionnel. Sa fiabilité est donc garantie par rapport à un multimètre numérique à 5€ de chez casto ou autre.

De plus, l’affichage par une aiguille permet de savoir rapidement si il s’agit d’un hacheur : en effet, si l’aiguille oscille, c’est que la tension n’est pas continue, et donc on est en présence d’un hacheur.

 

- 3ème test : les vitesses maximum et minimum :

Un ventilateur de référence est utilisé et sa vitesse est mesurée, à la position minimale et maximale de chaque rhéobus. Ce test est beaucoup plus représentatif que les tensions dans le cas d’un hacheur.

- 4ème test : véracité des sondes de température :

Les sondes de température sont immergées dans de l’eau distillée chauffée à 70-80° environ, puis la valeur relevée est comparée à la valeur donnée par un thermomètre digital de bonne précision. Le deltaT (l’écart de température) est ensuite relevé.

Après ces quelques tests « de laboratoire » les rhéobus sont montés, et testés dans les conditions réelles d’utilisation.

 

Notations

Un bon comparatif se doit de départager les concurrents. Par conséquent, voici les critères selon lesquels seront notés les concurrents :

Fonctionnalité première (sur 100) : un bon rhéobus doit permettre de réduire le bruit et la vitesse des ventilateurs, c’est son but premier.

Fonctionnalités secondaires (points bonus) : Si le rhéobus permet autre chose que le contrôle de ventilateurs, c’est toujours bon à prendre. Toutefois, ce n’est pas l’utilité première du rhéobus, par conséquent les points seront des points bonus, ajoutés à la note finale.

Esthétique (sur 40) : C’est un critère assez subjectif, mais bon, cela reste important pour beaucoup d’entre nous. Selon le genre du rhéobus, c’est sa sobriété ou son côté tuning qui sera évalué.

Ergonomie (sur 30) : C’est la facilité d’emploi du rhéobus, et son confort d’utilisation.

Facilité de montage, de câblage (sur 20) : Nous évaluons la facilité de montage. S’il faut 8 bras pour monter le rhéobus, la note sera mauvaise.

Qualité de fabrication (sur 60) : Si après 3 montages, le rhéobus se casse, la note ne sera pas terrible.

Total sur 250 points. A la fin du comparatif, le total des points est ramené sur 20.