Comparatif de 10 kits watercooling

Comparatif publié le Jeudi 5 Octobre 2006 par Julien Thérin dans la catégorie Refroidissement. Section Articles. Tags : Alphacool, Cooler Master, Corsair, Danger Den, Gigabyte, Refroidissement, Thermaltake, Watercooling.

 

Introduction

Je me rappelle l'époque où un vieux radiateur de voiture ou encore un sceau d'eau rempli de glaçons faisait office de dispositif d’évacuation de la chaleur, où un simple bloc de cuivre percé faisait office de waterblock. Ce temps où le watercooling était réservé aux bidouilleurs est désormais révolu ! Ce changement ne s'est cependant pas fait en quelques semaines... Pour les particuliers (non pour l'industrie), on a ainsi eu le droit à des waterblocks plus ou moins faits maison ("homemade") de fabrication étrangère et même française fin 2000 / début 2001.On peut citer les waterblock Noky, Soluce puis un peu plus tard les célèbres pgeo dont le Marguerite (Maze plus élaboré). En parallèle, les premiers fabricants de produits watercooling apparaissent : On peut citer Swiftech, DangerDen, Koolance, Aquacomputer, Asetek... L'année 2001 fut excellente en termes de nouveautés avec l'apparition de nombreux waterblocks, radiateurs et accessoires watercooling. C'est la course aux performances qui motive ces firmes avec une demande grandissante mais très ciblée. Le grand tournant a débuté en 2003 avec de nouveaux concurrents tels que Innovatek, AlphaCool et 1A Cooling qui ont frappé fort. De ne jours, ce sont des constructeurs polonais et chinois, principalement, qui font leur apparition avec des prix défiant toute concurrence ! La course aux performances se fait rude et certains périssent dans cette grande bataille... Ainsi, le refroidissement par eau est reconnu et ce même par les grandes firmes qui s’y mettent. Voyez l’exemple d’Apple qui utilise ce principe depuis 2004 sur le Power Mac G5 ou encore Intel qui s’essaie depuis peu à divers prototypes… Même Gigabyte, grand constructeur de cartes mères et de cartes graphiques, s'y est mit avec le 3D Galaxy ! En ces temps de reconnaissance du refroidissement par eau, nous vous proposons donc un comparatif de 10 kits watercooling.

Voici les 10 kits watercooling que nous allons tester :

- Thermaltake Bigwater 735
- Le kit Danger Den
- FPE Fischer CoolWhisper
- Thermaltake Symphony mini
- Gigabyte 3D Galaxy
- Cooler Master AQUAGATE Mini R120
- Le kit Aqua-Computer
- Alphacool Cool Answer III
- Corsair Nautilus 500
- OpenJL - ULTIM3 rev.1

Avant tout, je vais vous expliquer brièvement les avantages du watercooling par rapport au refroidissement par air. J'en vois déjà certains dire "ça coute plus cher, ça prend plus de place, etc..." :)

C'est vrai qu'un système de refroidissement par eau coûte plus cher, prend plus de place et nécessite une attention supplémentaire par rapport à un simple ventirad mais, avec l'augmentation de densité de puissance, l'aircooling commence à atteindre ses limites... Depuis ses débuts, on n'a cessé d'améliorer ses techniques avec l'apparition des ventilateurs sur les bases dissipatrices, l'arrivée de nouvelles technologies (heat pipes entre autres), puis vient l'augmentation de surface d'échange avec l'air... Passé une certaine limite, il faut un ventilateur débitant plus d'air et donc plus bruyant et c'est là qu'intervient le watercooling !

L'eau (le liquide caloporteur) d'un watercooling étant environ 1000 fois plus dense que l'air, est capable d'emmagasiner une quantité bien supérieure de chaleur, chaleur déportée vers le radiateur diposant d'une surface de contact plus élevée. Ainsi, on apporte de l'air frais à ce radiateur avec un ventilateur de plus grand diamètre (120mm dans la plupart des cas) et dans les 3/4 des cas bien plus silencieux. On y gagne ainsi en température et en silence de fonctionnement !

Du fait de cette capacité à emmagasinner plus de puissance tout en silence, il sera même plus facile d'overclocker vos composants ! Manipulation que font systématiquement certains watercooleurs ;)

Le lexique

LPDC : dit "Low PDC" (PDC signifiant Pertes De Charges) donc faibles pertes de charges. Ces circuits se caractérisent par un débit élevé, des waterblocks et un radiateur cassant peu le débit et un diamètre de tuyau important.

HPDC : dit "High PDC" donc pertes de charges élevées. C'est tout simplement le contraire du LPDC avec un faible débit, des waterblocks très restrictifs et du tuyau de plus faible diamètre.

Overclocking : Surcadençage en français, procédé consistant à faire tourner un microprocesseur à une vitesse d'horloge supérieure à celle pour laquelle il a été construit. C'est un procédé un minimum risqué car on peut dégrader et même griller le processeur concerné en cas de température de fonctionnement ou tension d'alimentation (Vcore) trop élevée.

CFM : Abréviation de Cubic Feet per Minute soit des pieds cubes par pieds carrés de surface sous une différence de pression de 0,5 pouce de colonne d'eau pendant une minute. Cette unité permet de mesurer une quantité de fluide fourni qui s'écoule par unité de temps. Pour convertir de "CFM" en "m3/min" il faut multiplier par 0.028, soit logiquement pour convertir des CFM en m3/heure : multiplier par 1.68.

Matériel utilisé et protocole de test

La configuration de test, dont voici les détails, nous a été envoyée par le magasin OpenJL :

- DFI LanParty UT nF4 Ultra-D
- AMD Opteron 146 2.0 GHz Socket 939 0.09 micron
- 2*256 Mo de PC3500 old BH5 Mushkin Level II
- Asus Extreme N6600 Silencer - 128Mo
- Maxtor DiamondMax 10 250 Go 7200trs/min 16 Mo
- Alimentation 400W PFC passive

Pour vous proposer des mesures de meilleure qualité, j'ai investi dans un thermomètre et un sonomètre Voltcraft. Ainsi, pour les mesures de températures, nous avons placé une sonde (type K) de température sur la tranche de l'IHS puis nous l'avons collée et bloquée avec le rabat du socket (fixation du processeur) : la température relevée sera, de ce fait, plus significative que celle donnée par la carte mère. Pour avoir une idée des performances globales de chaque kit, un delta de température CPU - AIR sera fait entre la sonde de l'IHS et une autre placée à l'entrée d'air du radiateur (opération T1-T2 faite automatiquement par pression d'une touche).

Pour ce qui est des mesures du niveau sonore, les éléments Fanless choisis ne sont pas un hasard car, mis à part le ventilateur du chipset de la carte mère et le kit watercooling concerné, il n'y a aucune autre source sonore mis à part le bruit de fond. Le sonomètre choisit dispose d'une plage de 30 à 130 dB et sera placé à à une distance de 15 cm de la source sonore.

Pour avoir le moins d'erreurs possibles au niveau des mesures de températures nous avons répété 2 fois chaque test et attendu 40 minutes entre chaque prise de température. Le processeur a été chargé avec le logiciel OCCT pour le faire monter le plus possible en température, la pâte thermique utilisée est de l'Arctic Silver Céramique et le liquide utilisé est un melange LDR (liquide de refroidissement) - eau déminéralisée lorsque celui-ci n'est pas fournit.

Nous avons également réalisé ces tests avec deux puissances dissipées : la première à fréquence et tension d'origine pour une puissance théorique de 67 Watts. La seconde à une fréquence de 2,3 GHz avec un Vcore de 1,63V (sur multimètre) pour une puissance de 105 Watts (P = K*V²*F avec P : puissance à dissiper, K : coefficient d'ajustement, V : tension, F : fréquence).

Ces solutions de refroidissement par eau seront également comparées à un ventirad moyen de gamme assez performant : un Arctic Cooling Freezer 64 Pro. Nous pourrons ainsi savoir si les kits valent vraiment le coup et l'investissement comparées à une solution plus traditionnelle.

Pour ce qui est de l'intégration des kits watercooling, nous avons choisit le boîtier moyen tour Textorm 974MB Noir, un produit moyen de gamme acheté 67€ chez LDLC et apprécié par beaucoup de ses acheteurs. Eh croyez moi, vous ne serez pas déçus des intégrations !

Thermaltake Bigwater 735

Thermaltake est probablement la société proposant le plus de nouveautés à l’année dans son domaine avec un rythme des plus soutenus. Leur catalogue est vraiment très riche en produits avec un nombre colossal de références actuellement : ce sont principalement des alimentations, des boîtiers, des solutions de refroidissement, des ventilateurs ainsi qu’une multitude d’accessoires lumineux. Parmi leurs dernières nouveautés, nous avons les boîtiers Tai-Chi LCS et Eureka, le fameux Tide Water ainsi que l'alimentation SLI Purepower Power Express 250W.

Nous avons ainsi pu mettre la main sur deux kits watercooling de cette firme avec, dans un premier temps, le Bigwater 735 : une version light du Bigwater 745 proposée à un prix intéressant de 105€ et qui est aussi le 1er système de refroidissement à eau compatible avec les cartes mères ATX et BTX. Quant au second, le Symphony mini, il ressemble à s’y méprendre à une enceinte de Home Cinéma de quoi s’intégrer facilement dans un salon.

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

Bigwater 735

Constructeur

Thermaltake

Type de kit

interne

Waterblock

Base cuivre top plexi
416 g (78*60*23.5 mm)

Radiateur

Modèle CL-W0002
tubes ronds en cuivre
ailettes serties en aluminium
10 passes

Pompe

Modèle P400 DC 12V (10,8W)
400 L/h (+/- 50L/h) / 2,10 mH20
75*70*75 mm

Type de raccords

A coiffe, filetage G1/8"

Type de tuyau

 

4 mètres de tuyau réactif aux UV
Semi-rigide, 8/12 mm (3/8")

 

Sockets supportés


Intel P4 LGA775, AMD K8 en ATX / BTX

Accessoires fournis

equerre, liquide UV, notice et fixations

Garantie

1 an

Prix

105€

Ce kit Thermaltake Bigwater 735 est ainsi tout ce qu'il y a de plus simple en terme de conception : un kit correct pour débuter avec un bloc pompe-réservoir, un radiateur à tube rond ventilé ainsi qu’un waterblock à canal unique très ressemblant au premier Cuplex d’Aqua Computer. Tout ceci, au premier abord, manque d’originalité mais pourquoi pas si les performances sont au rendez-vous ! Outre cela, sont adjoints au Bundle un potentiomètre, une équerre, du tube, du liquide, une notice des plus complètes ainsi qu’un nombre considérable de fixations.

La Pumpstation

Le bloc pompe réservoir couramment nommé "Pumpstation" possède des dimensions de 160*70*120 mm pour un poids de 610 grammes. L'ensemble est propre et solide mais ça n'a pas la classe ni la qualité de fabrication d'une Pumpstation 1A-Cooling avec une Eheim. Ici, il n'y a pas de chassis pour consolider le tout, le réservoir est en plastique et la pompe n'est pas une Eheim non plus ;)

Mis à part cela, il n'y a pas de réel défaut : le réservoir d'une capacité d'environ 0,31 Litre possède un bouchon étanche pour une meilleure sécurité ainsi qu'un raccord à coiffe sur le dessus pour le retour du liquide. Cette sorte de raccord est ce qu'il y a de mieux pour ce type d'utilisation garantissant une sécurité optimale face aux fuites éventuelles. Néanmoins, ce raccord en question n'est pas d'excellente qualité mais il remplit pleinement sa fonction.

Quant à la pompe, c'est le modèle P400 de la firme : assez compacte, c'est une pompe DC alimentée par une tension de 12V (connecteur molex) pour une consommation électrique de 10,8Watts. Le débit et la pression maximum atteignables de cette dernière sont de 400 L/h (+/- 50L/h) et 2,10 mH20. Pour faire étanchéité entre la pompe et le réservoir, l'entrée de cette P400 est enfoncée en force dans 2 joints toriques comme vous pouvez le constater.

Le radiateur

Le radiateur, alias le CL-W0002, est un dispositif d’évacuation de la chaleur à tubes ronds (8 mm externe) en cuivre sur lesquels sont serties des ailettes en aluminium. Le nombre de passes est de 10, on peut donc supposer une perte de charge assez importante. Pour de meilleures performances, ce radiateur de 35mm d'épaisseur est jupé et ventilé par un 120mm Thermaltake. Les pales oranges ne sont peut être pas de votre goût mais il faut s'y faire :)

Ce ventilateur, dont on peut faire varier la vitesse de rotation via le potentiomètre fourni, a une plage de fonctionnement de 1300 à 2400 rpm, un débit d'air de 38.6 CFM à 93.7 CFM pour un nuissance sonore allant de 16 à 30 dB. Au niveau des connecteurs, vous avez le 4 pins molex pour l'alimenter accompagné d'un de 3 pins pour avoir la rotation du ventilateur. Un connecteur 2 pins ressort également pour y connecter le potentiomètre placé sur une équerre : c'est avec lui que vous pourrez faire varier la vitesse du ventilateur.

Le waterblock

On passe au waterblock qui ressemble, à mon gout, un peu trop aux anciens Cuplex d’Aqua Computer : c'est un waterblock composé d'une base en cuivre et d'un top en plexiglass, le tout joint par des vis. L'étanchéité se fait par un joint torique placé dans une cavité entre les deux éléments. Ce waterblock pèse tout de même 416 grammes avec une base assez massive... La petite touche tuning de Thermaltake est là avec une LED dans ce top plexi pour les plus Jacky d'entre vous ;)

De l'autre côté, la face qui sera en contact avec le processeur est ronde et assez bien polie ce qui influe directement sur les performances obtenues. En effet, plus les 2 surfaces (core / IHS et waterblock) seront polies, meilleur sera le transfert de chaleur. Cet échangeur thermique bénéficie lui aussi de raccords à coiffe filetés en G1/8" avec un joint torique sur le dessous afin d'assurer une bonne étanchéité lors du serrage. Ces raccords accueilleront le tuyau 8/12 mm fourni, tuyau qui est d'ailleurs semi-rigide et coloré jaune fluo.

Le montage

Pour monter tout ce joli petit monde, Thermaltake fournit une notice de montage très bien illustrée mais seulement en anglais, pas moins de 4 mètres de tuyau 3/8" réactif aux UV, 500 ml de liquide caloporteur (anti-gel, anti-rouille, anti-corrosion, anti-oxydoréduction) réactif aux UV, deux équerres (passages des tubes si besoin et potentiomètre) ainsi que des fixations pour Intel P4 LGA775 et AMD K8 en ATX / BTX. La notice fournie, de part ses représentations, vous permettra de monter ce kit sans le moindre soucis et ce, même si vous ne comprenez rien à la langue de Shakespeare.

L'intégration dans le boîtier s'est passée sans trop de problèmes comparé à d'autres kits : il m'a fallut un peu moins d'une demie heure au total (montage du wb CPU compris) en prenant mon temps. Ça ne s'est pas déroulé non plus sans difficultés car la fixation du radiateur s'est avérée délicate... En effet, la fixation sur le côté du radiateur est gênante mais c'est tout de même passé malgré les rivets dépassant du boîtier. Les vis de fixation du radiateur étaient également un peu juste et manquaient de rondelles pour avoir plus de surface d'appui. Pour information, si vous voulez fixer le radiateur à l'extérieur, c'est possible mais il faudra retourner le ventilateur du radiateur et faire passer les tuyaux par l'équerre fournie.

En parlant des tuyaux, ils sont assez rigides et se plient en deux très vite passé un certain point . Ils sont tout de même flexibles avec peu d'efforts mais ont tendance à faire pivoter le réservoir une fois montés.

Pour fixer le waterblock, il faudra impérativement démonter la carte mère ce qui peut être dans certains cas pénible... Avec certains boîtiers peu pratiques, il faut même enlever les disques durs etc, pour pouvoir extirper la carte mère ! De plus, la fixation n'est pas des plus pratiques et il m'a fallut 8 minutes pour monter ce waterblock (pâte thermique comprise) soit autant que pour installer le kit watercooling Corsair !

Après avoir monté la partie circuit liquide, vous n'aurez plus qu'à connecter le molex, le potentiomètre et le 3 pins rpm sur la carte mère. Pour ceux qui le souhaitent, la firme a ajouté la petite touche jacky avec une LED sur le waterblock ;)

Le potentionmètre, placé sur l'equerre, est à brancher au ventilateur du radiateur et permettra de faire varier sa vitesse. A vous de choisir le bon compromis silence / performances ! Ensuite remplissez le circuit avec le liquide et priez pour qu'il n'y ait pas de fuites en mettant en marche car Thermaltake ne prévoit pas de démarrage du circuit watercooling seul. Personnellement, je vous conseille le "shunt" comme nous vous le proposons dans un de nos guides.

Les tests

Malheureusement, pas de tests pour ce Thermaltake Bigwater 735 car la pompe ne fonctionne pas ! Et pourtant j'ai tout essayé... J'ai vérifié l'alimentation avec un multimètre et la pompe était sous tension, je l'ai démarré puis éteinte plus de 15 fois et je l'ai même alimentée avec une tension supérieure de 14V avec une alimentation de laboratoire...rien à faire, elle est décidement HS... Je ferais donc une mise à jour des tests lorsque je recevrais une pompe tout neuve...

MAJ :

En low, le Thermaltake Bigwater 735 s'avère très silencieux avec 43dB mais il n'est pas des plus performants avec des delta de 17,3 et 19,3 en idle et full. En high, avec un flux d'air beaucoup plus important, ce kit exprime pleinement son potentiel se retrouvant ainsi en haut de la liste mais cela se paie avec un niveau sonore de 56,5 dB ! De plus, difficile de faire un compromis avec le potentiomètre car c'est presque du tout ou rien. La plage réelle de variation est vraiment très courte...

Conclusion

Pour l'instant, vu le problème rencontré, ce que je peux dire de ce kit est qu'il est destiné aux débutants avec un prix abordable de 105€. La qualité de fabrication n'est pas des meilleure mais est tout de même correcte. Espérons que le problème de la pompe est peu courant et que nous soyons tombés sur l'exception. Pour ce qui est de l'intégration, ce kit n'est pas un des plus durs à monter mais ce n'est pas non plus aisé avec une fixation du waterblock CPU pénible.

MAJ :

Cette P400 étant reçue, nous pouvons ajouter que les performances rejoignent les kits Cooler Master AQUAGATE Mini R120 et Gigabyte 3D Galaxy formant ainsi un trio. Le Thermaltake Bigwater 735 est une solution intéressante pour les novices mais peut être moins intéressante que l'aquagate 25€ moins cher et aussi performant.

Les Plus

Les Moins

- Le prix
- Le silence en low
- Facile à installer
- Le nombre de sockets supportés

 

- La première pompe défectueuse
- La qualité des raccords
- Le bruit engendré en high
- Fixation du waterblock

 

Notre verdict :

Le kit Danger Den

La société Danger Den n’est plus à présenter, c’est incontestablement un « Grand » dans le monde du watercooling : les premiers tests que nous avons réalisés sont d’ailleurs sur des produits de cette firme. Nous nous sommes intéressés à un de leurs premiers waterblocks, le Maze 2 puis ensuite le Maze3, le Z-chips, les DD GeForce 2/3 et 9xxx et le RBX. Tant d’échangeurs qui ne nous ont pas déçu avec une qualité de fabrication exemplaire ! La tendance Danger Den, c'est le LPDC dit "Low PDC" (PDC signifiant Pertes De Charge) donc faibles pertes de charges. Sachez que pour n'importe quel échangeur thermique, plus le débit du fluide caloporteur est important, meilleur est l'échange thermique : de ce fait la firme a opté, depuis le début, pour de faibles pertes de charges, des tuyaux de gros diamètres, d'importants débits, des radiateurs qui cassent peu le débit, etc... La course aux performances se fait, cependant, plus rude face aux waterblock à pertes de charges élevées dont la surface mouillée est considérable. Danger Den est-il toujours dans la course ? La réponse dans ce comparatif :)

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

NC

Constructeur

Danger Den

Type de kit

interne

Waterblock

TDX - Base cuivre / top plexiglass

Radiateur

Black ICE GT Stealth
tubes plats / aillettes en cuivre sur 2 passes en //

Pompe

Modèle MAG II - LE
8 Watts (12V * 0,667A)
567 L/h / 2,5mH2O
63*55*48 mm

Type de raccords

Cannelés et chromés, G1/4"

Type de tuyau

3,35 m tube
Souple 18/13 mm (1/2")

Sockets supportés

AMD Athlon64 sockets 754/939/940

Accessoires fournis

Clearflex, "T", additif, AS Céramique, fixations et DVD

Garantie

1 ans

Prix

168€ (hors FDP + taxes)

Cela faisait un bon petit bout de temps que je n'avais pas testé des produits Danger Den et je dois avouer que le déballage ne m'a pas déçu ! Les différents éléments sont à base de HWLabs (radiateur Black ICE GT Stealth 120) et de PAPST (ventilateur 120mm 4312L) accompagné du connu TDX, de la nouvelle pompe MAG II, d'un très joli air-trap ainsi que d'un additif nommé "Zerex Super Coolant". A cela s'ajoute du tube 1/2", des Clearflex (clips de serrage), un "T", des fixations, de l'Arctic Silver Céramique ainsi qu'un DVD où vous pourrez trouver diverses instructions de montage.

Le radiateur Black ICE GT Stealth

Lorsque l'on met cote à coté mon premier BIX (Black Ice Xtreme) et le nouveau Black ICE GT Stealth, force est de constater que la firme HWLabs a fait des progrès : le radiateur BIGT est mieux fini, il est taraudé en G1/4" pour y insérer les raccords, taraudé pour la fixation du ventilateur, la peinture accroche mieux et il est surtout moins épais ! A priori, il a tout pour plaire !

Avec une épaisseur de 30mm, il est plus facilement intégrable cependant la densité des ailettes a quasiment doublé face aux anciens Black Ice avec une valeur de 30 FPI contre 17-18 FPI (FPI pour "Fins Per Inch" : nombre d'ailettes par pouce). Vous allez me dire que cela ne peut être que mieux mais tout dépend du flux d'air apporté en fait ! Sachez que la densité des ailettes ainsi que l'épaisseur du radiateur engendrent plus ou moins de pertes de charges. Pour un débit identique d'air, un radiateur dense aura besoin d'une pression plus importante qu'un radiateur qui le sera moins. Après tout dépend si vous voulez un système de refroidissement silencieux et/ou performant. Avec un ventilateur silencieux et pourquoi pas même souvolté, un simple Black Ice Pro sera probablement plus performant qu'un Black ICE GT bien plus dense. Par contre, si le flux d'air est plus important (donc ventilateur plus bruyant) le BIGT sera plus performant que le BIP. Néanmoins, si l'on compare les performances d'un BIX (Black Ice Xtreme) et d'un BIGT avec un même ventilateur, les performances devraient être sensiblement les mêmes, la densité des ailettes du BIGT compensant l'épaisseur du BIX... Ceci est, tout de même, à prendre avec des pincettes les tests en pratique étant bien plus révélateurs :)


Danger Den
, pour un meilleur rapport bruit / performances, a opté pour un PAPST 4312L : un ventilateur 120mm de très bonne qualité débitant 55,9 CFM pour une nuissance sonore de 30dB. Personnellement, j'aurais opté pour un 4412 F/2GL qui est un poil meilleur (55,3 CFM pour 26dB) mais bon....

 

Le waterblock TDX

Le dernier waterblock de la firme que j'ai testé était le RBX, un échangeur à eau très ressemblant au TDX que nous testons. Le waterblock est toujours composé d'une base en cuivre et d'un top en plexiglass le tout joint par 4 vis. L'étanchéité se fait toujours pas un joint torique placé entre les deux éléments retenant ainsi le liquide par serrage des vis. La principale différence par rapport au RBX est un raccord en moins ce qui est davantage pratique : on se croirait face à un cascade restylé ;)

La technologie utilisée est celle d'impact d'un jet d'eau grâce à une réduction de l'entrée afin d'avoir une vitesse du liquide caloporteur plus importante. Cette réduction appellée "nozzle" ("bec") selon la firme est composée de 2 parties, une partie en plexi alors que l'autre est en caoutchouc.

Danger Den, tout comme pour le RBX, propose d'autres "nozzles" à la vente pour un prix de 6,50$ (~5€) pour que le liquide vienne plus ou moins frapper la base en cuivre ce qui va avoir pour résultat une dissipation améliorée, ou non. Cependant, c'est à vous de changer cette buse ce qui est contradictoire avec les étiquettes "Warranty void if removed" qui veulent dire en gros que si vous enlevez ces étiquettes la garantie deviendra obsolète... Mi à part ceci, le reste est du simple canal : pas de sablage comme ils avaient l'habitude de faire ni de disparités pour créer des turbulences...Ah ! Gagner toujours plus, ce n'est pas facile :-p

De l'autre coté, nous avons la surface qui sera en contact avec le processeur et là Danger Den a fait des efforts ! C'est beaucoup mieux poli qu'avant et tant mieux car les performances seront d'autant plus meilleures dû à une résistance de contact waterblock / die inférieur.

Pour ce qui est du top plexiglass, c'est toujours du très bon chez l'américain avec une finition exemplaire et leur nouveau logo de gravé. Ce top est prévu pour des processeur AMD Athlon64 sockets 754/939/940 : il est juste dommage que la firme ne fasse pas un waterblock avec un top plexi unique sur lequel vient s'adapter les différentes fixations. Pas de téflon ni de colle pour les raccords cannelés chromés, Danger Den opte désormais pour une étanchéité au joint torique placé sous le raccord en plus d'un chanfrein sur le top plexiglass. De ce fait, lors du serrage de ce dernier, le joint est écrasé entre le plexiglass et le raccord (filetage 1/4).

La pompe MAG II - LE

Place à la nouvelle MAG II - LE sous les couleurs de Danger Den, remplaçante de la pompe C-System CSP-MAG. Cette nouvelle, dotée d'un nouveau design, est jolie et compacte (63*55*48 mm) mais l'aspect "plastique" se fait un peu trop ressentir... J'ai vraiment beaucoup plus confiance en une Eheim qu'en cette nouvelle MAG II. Cela dit, les caractéristiques techniques sont tout de même alléchantes avec un débit et un pression maximum de 567 L/heure et 2,5mH2O, une puissance de 8 Watts (12V * 0,667A), des roulements en saphir poli et des raccords cannelés G1/4". Toutefois, lorsque l'on enlève le raccord de la sortie, on peut constater une restriction de 12 à 6 mm qui pourrait être évitée et qui engendre à coup sûr des pertes de charges...

Pour alimenter cette pompe, il vous faudra connecter le 3 pins de la pompe soit sur votre carte mère soit sur un adaptateur 3 pins / molex. Cependant, si vous le connectez sur votre carte mère, assurez vous de la puissance disponible car toutes les cartes mères ne fournissent pas autant de courant sur ces connecteurs. De plus, lors du démarrage de la pompe, il y a sûrement un pic de courant probablement plus important que 0,667 Ampère... Bref, je vous conseille fortement d'opter pour un adaptateur 3 pins / molex et de brancher la pompe directement sur l'alimentation du PC.

L'air-trap

Pour ce circuit, Danger Den nous propose deux solutions toutes deux à fixer sur un "T" : soit vous pouvez mettre un mini réservoir (air-trap) soit directement l'élément de remplissage. Ces deux solutions sont identiques et l'air-trap de plus grande capacité n'apportera rien de plus à l'autre si ce n'est du cachet à votre installation.

Les deux éléments (soit l'un soit l'autre) sont à fixer dans le haut du boîtier après avoir précédemment percé avec une mèche de 25 mm. Si vous ne voulez pas percer votre boîtier (ce que je conçois très bien), vous pourrez toujours vous arranger en fixant cela avec du fil ou autre... L'air trap sera ensuite relié à un "T" juste à l'entrée de la pompe afin d'évacuer les bulles d'air du circuit (vous pourrez en savoir plus lors du montage :-p). Concernant la qualité de fabrication, seuls les taraudages dans le plexi m'embêtent un peu n'étant pas parfaits parfaits...

Le montage

Pour le montage, Danger Den s'adresse aux bricoleurs enfin plutôt aux débrouillards car la mise en place n'est pas des plus faciles. La société américaine met à disposition un DVD très complet avec pas moins de 7 vidéos ! Encore faut-il avoir un autre PC ou bien une platine DVD lors du montage du watercooling de votre nouvel ordinateur ;)

Mis à part ce détails, l'aspect vidéo est très intéressant car c'est bien plus clair et instructif : vous aurez le droit à des montages de waterblocks (CPU et GPU), des intégrations de radiateurs à divers endroits en passant par des découpes du boîtier, un remplissage ainsi qu'un désasemblage ! Rien que ça :)

Nous avons, dans notre cas, à disposition 3,35 mètres de tube souple 1/2" (18/13 mm), un additif, des Clearflex (clips de serrage), un "T", des fixations et même de l'Arctic Silver Céramique ! Pas de Tygon cette fois-ci mais le tube fournit est tout de même de bonne facture : certes, il se plie moins mais la différence de prix fait réfléchir...

On commence par la mise en place du Black ICE GT Stealth et du PAPST. Pour cela, nous n'avons que 4 simples vis... J'ai donc vissé, dans un premier temps, le ventilateur 120mm au radiateur avec deux vis mais il faut avouer qu'au final ça ne tiens pas très bien : les petits taraudages du radiateurs ne sont pas exemplaires car 2 sur 8 présents sont inefficaces... Bref, j'avais décidé de fixer l'ensemble à l'arrière du boîtier au niveau de l'emplacement 120mm mais, avec les deux autres vis peu profondes, ça ne passe pas ! Pourquoi ? Tout simplement car la largeur disponible à cet endroit n'est que de 130mm alors que ce BIGT dispose d'une largeur de 134mm... Pourtant ce boîtier moyen tour Textorm 974MB est tout ce qu'il y a de plus commun et utilisé en terme de dimensions. Il faudra donc opter pour des fixations avec tige filetée + écrous et ça passera sans problème.

Pour ma part, j'ai fixé ça devant n'ayant pas de tiges du bon diamètre mais vous pouvez même découper le haut de votre tour et l'intéger proprement si vous êtes un peu bricoleur (découpe dremel ou scie sauteuse ou cloche 120mm).

La fixation de l'air-trap ne se fait également pas sans bricoler si vous écoutez Danger Den... Il faudra perçer le haut de la tour mais si vous voulez préserver votre boîtier de toute transformation, vous pourrez toujours fixer l'air-trap avec un collier en plastique ! Certes, c'est moins esthétique mais au moins si vous enlevez plus tard ce kit, vous n'aurez pas un trou dans votre tour :)

Le "T" est ainsi l'intermédiaire entre le circuit et l'air-trap permettant d'évacuer les bulles du cycle pendant le remplissage : ce "T" à 90° est placé juste avant l'aspiration de la pompe, pompe que vous pouvez fixer grâce à du velcro. Pour assurer l'étanchéité, les clips de serrage fournis sont très pratiques et faciles de montage : c'est beaucoup plus adapté qu'un collier en métal à serrer au tournevis !

 

La fixation du waterblock CPU se fait, par tradition chez Danger Den, en démontant la carte mère ce qui peut être très vite agaçant (je sais de quoi je parle avec tout ces kits :p). De plus, il manque 2 rondelles si l'on suit la notice ...N'oubliez pas que de la pâte thermique de marque (Arctic Silver Céramique) est à votre disposition afin d'améliorer le transfert thermique. Au final, le temps de montage est assez variable avec ce kit qui allant de 25 minutes à, pourquoi pas, une heure voir plus si vous bricolez pour une meilleure intégration..

On finit enfin par le remplissage dont vous avez la responsabilité de mélange avec l'additif "Zerex Super Coolant" et de l'eau distillée pour des proportions de 5 - 95%. Branchez vos différents connecteurs, mettez en place un "shunt" et allumez tout en remplissant au fur et à mesure.

Les tests

Le kit Danger Den tout comme l'Alphacool et l'Aqua-Computer s'avère performant avec une prise de 3,2°C en full à fréquence d'origine contre 4,9°C à 2,3 GHz. De plus, c'est dans le silence qu'il opère avec une nuissance sonore de 44,3dB. Certes, un flux d'air plus important aurait pu le faire monter sur le podium avec le Black ICE GT Stealth mais cela aurait été au détriment du silence... Pour de meilleures performances, du push-pull serait un choix judicieux.

Conclusion

Le kit envoyé par Danger Den sait se faire apprécier de part sa qualité de fabrication, ses choix d'éléments et un très bon compromis silence / performances cependant, il faudrait améliorer l'aspect fixation du kit. J'ai été très déçu par les vis de fixation du radiateur (boîtier et ventilateur) et il manque des rondelles... La fixation du waterblock est compatible que sur un seul socket et n'est pas rapide ce qu'ils pourraient largement améliorer. Il faudrait un waterblock unique sur lequel on vient mettre les différentes fixations et non un top par socket ! Le fait de modifier son boîtier pour fixer l'air-trap est également une barrière que certains ne souhaitent pas franchir... Des petites améliorations qui seraient bien appréciées.

Les Plus

Les Moins

- Bonne qualité de fabrication
- Le radiateur BIGT
- Le manuel d’instructions sur DVD
- Bon rapport performances / silence
- La pâte thermique AS Céramique
- Les clips de serrage rapides

 

- Vis de fixation du radiateur non adéquates
- Manque 2 rondelles
- La modification du boîtier presque indispensable
- Un seul socket supporté

 

Notre verdict :

 

FPE Fischer CoolWhisper

FPE Fischer est une entreprise qui a retenu mon attention lors du CeBIT 2006 avec une nouvelle solution de refroidissement qui, selon eux, descendrait la température du boîtier de 6°C. Ce qu'ils mettent en valeur est, en fait, un panneau latéral du boîtier en aluminium soufflé. Ils exposaient également un kit watercooling, le CoolWhisper, dont le principal avantage est une bonne compacité, kit que nous testons aujourd'hui. Mais FPE Fischer, c’est également des dissipateurs passifs, des ventirads, des ventilateurs, de la pâte thermique, des accessoires, des connecteurs, des composants électroniques actif et passifs...

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

CoolWhisper

Constructeur

FPE Fischer

Type de kit

interne

Waterblock

polarXstream micro-structuré

Radiateur

tubes plats une passe
ailettes en cuivre

Pompe

DC12V (2,16 W)
60L/h / 0,7mH20

Type de raccords

NA

Type de tuyau

Semi-rigide de Ø 10 mm

Sockets supportés

AMD K8 et Intel 775

Accessoires fournis

fixations

Garantie

3 ans

Prix

NA

Pas de bundle très complet pour ce CoolWhisper étant une solution professionnelle (non vendue au public sous forme de kit commercial) : nous avons tout simplement les éléments du kit, 2 fixations pour Intel 775 ET AMD K8, une notice de montage ainsi qu'un descriptif des éléments du système de refroidissement.

Le kit watercooling CoolWhisper, tout comme l’Alphacool Cool Answer III 120 Compact 12V et le Cooler Master AQUAGATE Mini R120, est un kit "clé en main" : c’est à dire que tout est déjà prêt, vous n’avez plus qu’à fixer le bâti ainsi que le waterblock et à mettre en route ! Une solution qui devient de plus en plus fréquente car elle est davantage adaptée aux débutants ainsi qu’à ceux qui ne veulent pas se torturer l’esprit.

Ce kit est composé de trois parties jointes entre elles par des tuyaux :

- le block radiateur / ventilateurs
- le block réservoir / pompe
- le waterblock

L’ensemble respire la qualité de fabrication : chacun des éléments est solide et bien fini de quoi concurrencer les firmes les plus prestigieuses telles que Danger Den, Alphacool, Aqua-Computer, etc… On est vraiment loin d'un kit bas de gamme en terme de choix des matériaux, qualité de confection et finition du produit final.

Le bloc radiateur / ventilateurs

Le premier block est composé d’un radiateur ainsi que de 3 ventilateurs le tout fixé sur un châssis (en équerre) en aluminium. Ce dernier fait 17,5 cm de long, 14 cm de largeur pour une hauteur de 9 cm, des dimensions généreuses pour accueillir un radiateur prit en sandwich par 2 ventilateurs 80 mm ainsi qu’autre à 90°.

L’élément chargé d’évacuer la chaleur est ainsi composé de laiton et de cuivre pour ce qui est des ailettes : un plus comparé à d’autres firmes qui privilégient l’aluminium moins cher à produire. FPE Fischer a opté pour du push-pull (tiré-poussé) sur ce radiateur à tubes plats pour améliorer le débit d’air et par conséquent le refroidissement. Est-ce indispensable ? Je ne le pense pas car le radiateur n’est pas très épais (25 mm) et engendrera beaucoup moins de pertes de charge qu’un radiateur de 50 mm d’épaisseur par exemple. De toute manière, il est fort possible que la firme ait choisit cette solution pour un meilleur compromis silence/performances étant donné que les deux 80mm sont associés à un contrôleur. En effet, la vitesse de rotation des ventilateurs varie selon la température du liquide avec une plage de 1000-2200 rpm pour une température allant de 20 à 60°C.

Le waterblock

Pour son waterblock, FPE Fischer nous sort le grand jeu avec une épaisseur de seulement 4 mm ! C’est un waterblock à micro-structure dont la technologie est brevetée sous le nom de polarXstream : c'est une accumulation, comme une carte multicouche (PCB), de micro-trous hexagonaux joints ensemble formant un bloc plein. De ce fait, il y a une grande surface mouillée dans un espace très limité. Quant à la surface qui sera en contact avec le processeur, elle est identique au dessus du waterblock : ce n'est pas poli mais recouvert d'une sorte d'alumine. La jonction entre ce waterblock et les autres éléments se fait grâce à du tuyau semi-rigide de Ø 10 mm serré avec des bagues d’excellente qualité : le tout est vraiment très solide et peut résister jusqu’à une pression de 2Bar.

Le bloc réservoir / pompe

C’est dans le réservoir que se cache la pompe DC12V d’une faible puissance électrique de 2,16 Watts. Celle-ci, disposant de roulements en céramique, a une pression de 0,7 mH20 pour un débit de 60L/heure : autant dire que c’est très peu mais, de toute manière, vu les pertes de charges du waterblock… Cette pompe, non visible de l’extérieure, est enfermée dans un réservoir tout en aluminium d’une qualité exemplaire.

Les dimensions de ce réservoir sont de 125*90*52 mm pour un poids de 850 grammes : c’est assez massif et solide avec le nom du kit sur le dessus, « FPE Fischer CoolWhisper ». On est bien loin du réservoir en plastique que nous proposent Gigabyte et Thermaltake ! La qualité de fabrication est tout autre et la finition est bien meilleure avec même un polissage du réservoir. Sur la tranche, on peut remarquer 4 entrées / sorties qui correspondent à l'aspiration et au refoulement, à une entrée de remplissage ainsi qu'à la sortie du connecteur 3 pins.

Le montage

Le montage de ce kit FPE Fischer CoolWhisper, n'étant pas une solution de refroidissement pour particuliers, n'est pas vraiment étudiée pour. De plus, mes emplacements disponibles ne sont que des 120mm pour un 80mm sur ce kit. J'aurais pu perçer 4 trous pour le fixer mais je prefère préserver encore un peu ce boîtier Textorm 974MB tout neuf.... Néanmoins, je peux vous assurer qu'en moins de 20 minutes on peut tout fixer y compris le waterblock car, ici avec ces fixations, nous n'avons pas besoins de démonter la carte mère. Pas besoins de remplir ni d'adapter les tuyaux car tout est prêt !

Les tests

Le kit FPE Fischer CoolWhisper est loin d'être un foudre de guerre mais il sait faire valoir ses qualités. Son silence de fonctionnement (41dB) est son principale atout mais je doute que cela soit assez... Un ventirad Thermalright ferait certainement bien mieux avec un simple PAPST sousvolté. De plus, il a du mal à tenir la charge ce qui peut s'expliquer par un débit et une pression relativement faibles de la pompe.

Conclusion

Ce premier test d'un kit watercooling de la firme FPE Fischer fait que j'ai un avis partagé... Certes, le kit est d'excellente qualité de fabrication et la finition exemplaire, chose que l'on retrouve de moins en moins chez les constructeurs mais les performances ne sont pas vraiment dignes d'un système liquide. Cela s'explique par une surface d'échange du radiateur plus faible, un débit insinifiant et une ventilation quasiment inaudible. Dommage, car il doit certainement coûter cher à produire...

Les Plus

Les Moins

- Excellente qualité de fabrication
- Finition exemplaire
- Fixation rapide du waterblock
-Silencieux
-Prêt à installer
-Pas d’entretien

 

- Intégration difficile
- Performances en retrait

 

Notre verdict :

 

Thermaltake Symphony mini

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

Symphony mini

Constructeur

Thermaltake

Type de kit

externe

Waterblock

Aqua Brazing AII Copper series - W1 en cuivre
311 g (58*58*35mm )

Radiateur

360 mm de long
tubes ronds en cuivre
ailettes serties en aluminium
10 passes

Pompes

2 pompe de 90L/h chacune

Type de raccords

cannelés / rapides / soudés 6mm

Type de tuyau

Souple noir, 6/8 mm

Sockets supportés

Intel P4 Socket 775, P4 Socket 478, AMD K8, AMD K7
ATX / BTX.

Accessoires fournis

equerre, colliers, raccords, liquide UV

Garantie

1 an

Prix

185€

Nous avons ainsi reçu la récente version mini du Symphony, concept extravagant de Thermaltake. Le principe ? Sous un design de haut parleur haut de gamme d’un home cinéma se cache tout simplement un kit watercooling externe composé d’un radiateur, de trois ventilateurs, de deux pompes ainsi que d’un réservoir.

Dès la réception du colis du Symphony mini, j’ai été assez stupéfait des dimensions de ce paquet ! Heureusement que c’est une version mini puisque celui-ci est donné pour 250*250*800 mm ce qui n’est tout de même pas rien. Il se destine donc à ceux qui ont de la place à consacrer à leur ordinateur.

Lors du déballage, on peut s’apercevoir que le bundle est assez complet. On a ainsi la grande tour symphony mini, le waterblock, une notice (in english of course :p), du tuyau accompagné de raccords rapides, du liquide caloporteur, une pipette (ou bouteille de remplissage), une équerre, des colliers et des raccords ainsi qu’une ribambelle de fixation : Intel P4 Socket 775, P4 Socket 478, AMD K8, AMD K7 applicables même pour du BTX.

La"tower"

Passons au crible cette « tower » au design de haut parleur : celle-ci s’intègre parfaitement dans un environnement moderne avec une structure en aluminium anodisé de quoi accompagner un magnifique et sobre boîtier Lian Li noir. L’ensemble semble de bonne facture et repose sur une solide base qui supporte très bien le tout. Lorsque l’on s’approche de plus près, on peut cependant constater quelques petits défauts comme la grille de ventilation légèrement décalée ou encore une vis qui ne tient pas à cause d'un taraudage trop éloigné (support tordu) au niveau de la plaque de fixation de derrière : celle qui permet d’accéder aux éléments internes. Par transparence de la grille de ventilation, on peut apercevoir l’imposant radiateur de 360 mm de long : un radiateur à tubes ronds de 10 passes de quoi avoir des pertes de charges assez importantes…

Les ailettes en aluminium de ce radiateur sont serties à même le tube de cuivre ce qui est couramment le cas dans ce domaine car c’est ce qui coûte le moins cher à fabriquer. Viennent s’installer sur cet échangeur de chaleur 3 ventilateurs 120 mm d’une rotation de 1400trs/min pour 16dB selon le constructeur : nous pouvons ainsi vérifier, lors des tests, si ce Symphony mini s’avère silencieux comme nous le fait savoir Thermaltake. Les performances devraient être également au rendez-vous malgré le faible flux d’air (a priori) étant donné que le radiateur n’est pas très épais (33 mm).

Au derrière de ce building du watercooling, on peut apercevoir l’entrée et la sortie vers le waterblock ainsi que le connecteur femelle d’alimentation des deux pompes. Eh oui, il y a deux pompes comme vous pouvez le constater ! Pourquoi ce choix ? Vu les pertes de charge du radiateur ainsi que la hauteur du symphony mini…à cela s’ajoute les PDC du waterblock : il est évident qu’une seule pompe de 90L/heure avec une faible pression est limite… La firme a donc ajouté un même second modèle en série afin d’augmenter un minimum la pression. Certes, c’est un peu mieux mais le risque de panne est deux fois plus important. De toute manière, il aurait même été inutile de mettre une Laing DDC tant les pertes de charges sont importantes.

Juste au dessus, nous pouvons voir le réservoir d’une assez grande capacité déjà remplit avec un liquide caloporteur autre que celui fournit. Ce réservoir en plastique possède un bouchon vissable pour pouvoir ajuster le niveau de liquide s'il y a besoins.

L'Aqua Brazing AII

Pour accompagner le Symphony mini, Thermaltake y a adjoint un waterblock de leur catalogue : l'Aqua Brazing AII Copper series - W1 muni de fixations pour Intel P4 Socket 775, P4 Socket 478, AMD K8, AMD K7 (applicables même pour du BTX). C'est un waterblock tout en cuivre et brasé pesant 311 grammes pour des dimensions de 58*58*35mm. Niveau design, pas de quoi casser trois pattes à un canard : il est même plutôt laid avec leur logo Tt en plein milieu. Heureusement que le dessous est assez bien poli pour relever un peu l'estime générale de cet échangeur... Evidemment, pas de photo de la structure interne de l'Aqua Brazing AII - W1 celui-ci étant brasé :)

Les raccords de 6 mm externe sont directement soudés ce qui n'est pas ce qu'il y a de mieux si l'on veut réutiliser plus tard le waterblock dans un autre circuit. Sur ces raccords, sont directement montés des tuyaux noirs 6/8 mm souples d'une longueur de 62 cm serrés grâce à des bagues. De l'autre coté, nous avous des raccords passe-cloison pour aller de l'intérieur à l'extérieur du boîtier dont nous vous montrerons le montage un peu plus loin... Eh lorsque que l'on s'approche un peu plus près... Aie Aie Aie ! Il y a de la colle un peu partout et ce n'est pas joli joli.... Thermaltake aurait pu faire de plus amples efforts !

Le montage

Mis à part le waterblock qui possède la même fixation que le Bigwater 735, le montage de ce Symphony mini est un vrai jeu d'enfant (~ 15 minutes) car il n'y a que l'équerre puis les raccords passe cloison à monter. Ensuite, vous n'aurez plus qu'à mettre 2 tuyaux, 2 bagues, à connecter les raccords rapides (attention au sens des entrée / sortie), le connecteur d'alimentation et c'est parti !

Avant de mettre en route, il faudra, pour plus de sécurité, mettre un "shunt" pour démarrer l'alimentation sans la carte mère ce qui vous permettra de détecter d'éventuelles fuites. Il sera également nécessaire de faire l'appoint de liquide juste après la mise en route car le niveau baisse de façon significative. Pour information, vous pouvez délocaliser le Symphony mini à une distance de 2 mètres au total, une option intéressante pour avoir plus de silence :)

Les tests

Le Thermaltake Symphony mini est sans aucun doute l'un des meilleurs kits wartercooling de ce comparatif en terme de performances. Il peut encaisser de grosses puissances avec un niveau sonore relativement correcte. Il pourrait, tout à fait, en plus du processeur refroidir un SLI ou un CrossFire de cartes graphiques. Le bruit généré par les deux pompes est, tout de même assez élevé avec une nuissance sonore au total de 47dB.

Conclusion

Thermaltake a innové avec ce Symphony mini et c'est une réussite avec un design accrocheur et des performances à faire palir les autres. La qualité de fabrication n'est pas mauvaise mais n'est pas non plus exemplaire avec de la colle sur les raccords, un support de la trappe imparfait et des pompes qui font pas mal du bruit. Ce kit est très rapide d'installation ce qui est un bon point mais il est également bien plus encombrant qu'un kit traditionnel même si vous pouvez le déporter de 2 mètres. Je le conseille ainsi à ceux qui veulent un système performant et qui ne se déplacent jamais avec leur PC ;)

Les Plus

Les Moins

- Excellentes performances
- Le design
- Facile et rapide à installer
- Le nombre de sockets supportés

 

- Présence de deux pompes
- Pas assez silencieuse
- Pas très transportable
- Fixation du waterblock
- Finition
- Plus encombrant qu’un kit traditionnel

 

Notre verdict :

Gigabyte 3D Galaxy

Vous connaissez certainement la réputation de Gigabyte pour ses cartes mères, ses cartes graphiques ou bien ses PC portables mais qu’en est-il de son kit watercooling ? Eh oui, la firme taiwanaise se met désormais au refroidissement par eau avec le Gigabyte 3D Galaxy ce qui peut paraître surprenant. En effet, depuis quelques temps, la société s'est diversifiée en proposant des ventirads avec, entre autres, les 3D Cooler- Pro/ultra, le G-Power Cooler Pro et le 3D Rocket Cooler-Pro ou encore de très jolis boîtiers au design exemplaire comme l'Aurora 3D….. Une orientation plutôt étrange et osée étant donnée la concurrence déjà très rude. Le kit Gigabyte 3D galaxy va t-il nous surprendre ? Les 20 ans d'existence et de savoir faire de la firme sont-ils une valeur sûre ? La réponse en bas de cette page ;)

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

3D Galaxy

Constructeur

Gigabyte

Type de kit

interne / externe

Waterblock

Base cuivre sablée / top plastique

Radiateur

A tubes plats en aluminium - 2 passes
180*120*35 mm

Pompe

Modèle DP-600 12V (6W)
400L/h et 2mH2O

Type de raccords

9/13 mm préformés

Type de tuyau

2 m de tuyau réactif aux UV

Sockets supportés

Intel 478 / 775 et AMD 939 / 940

Accessoires fournis

boîtier de contrôle, liquide, ventilateur MOSFETs, fixations, notice

Garantie

1 an

Prix

120€

Pour ce premier kit watercooling, Gigabyte nous propose un 3D Galaxy axé "novices", complet dont le prix est abordable. Il se veut simple mais efficace avec une intégration facile, de nombreux sockets supportés (Intel 478 / 775 et AMD 939 / 940) ainsi qu'une facilité d'entretien avec un système innovant au niveau du liquide caloporteur. Le kit 3D Galaxy est ainsi composé d'un radiateur jupé et ventilé, d'un waterblock muni d'un ventilateur pour MOSFETs, d'une pumpstation (bloc réservoir / pompe), de liquide caloporteur, de fixations, d'un boîtier de contrôle des ventilateurs ainsi que d'une notice le tout d'une admirable couleur bleue.

La Pumpstation

Première innovation de la part de Gigabyte avec un niveau sur le réservoir de leur pumpstation via un flotteur dont nous détaillerons le fonctionnement un peu plus loin. Cette pumpstation, de 140*75*110 mm, repose sur un bloc réservoir-pompe démontable via des vis de fixation sur la pompe, le réservoir faisant également office de chassîs. Ce réservoir, d'une capacité de 0,3L, est assez bien conçu et finit avec une séparation franche des entrée / sortie mais l'aspect "plastique" me gêne... Tout comme pour le kit Thermaltake Bigwater 735, j'aurais préféré du plexiglass bien plus robuste et agréable... Le bouchon et le raccord du réservoir sont également faits dans la masse ce qui n'est pas spécialement le mieux si l'on veut réutiliser l'ensemble dans un autre circuit. En effet, difficile d'adapter du 8/10 mm avec ces raccords de 13 mm externe si l'on a pas d'adaptateur.... Même si l'on peut chauffer le tube et forcer, il aurait été préférable d'avoir des raccords démontables par filetage / taraudage.

Chose peu courante, en dessous de ce réservoir se cache une carte électronique gérant le niveau via un flotteur et la température du liquide. Ainsi, si le niveau de liquide venait à diminuer à cause d'une fuite ou autre, une alarme et un voyant lumineux se déclencheront et votre PC s'éteindra au bout de 4 secondes. Il en sera de même si la température du liquide atteint une certaine limite !

Pour ce qui est de la pompe, c'est le modèle DP-600 auquel nous avons affaire : une pompe sous traitée par la firme taiwanaise LIU-YIH ELECTRIC CO LTD puis estampillée "Gigabyte". Ses caractéristiques sont un débit et une pression maximum atteignables de 400L/h et 2mH2O, une tension d'alimentation de 12V pour une consommation de 6Watts et un niveau sonore de 20dB ce qui est plutôt pas mal ;)

Cette DP-600 est d'assez bonne qualité mais possède le même défaut que le réservoir : soit un raccord de 13 mm externe en plastique moulé qui ne facilite pas la réutilisation de l'ensemble sans adaptateurs. Pour ce qui est de l'alimentation de la pompe, il y aura un câble avec un connecteur particulier à brancher d'un côté, un molex et deux connecteurs power sw de l'autre (détails plus bas).

Le radiateur

Le radiateur fournit nous apporte un brin de fraîcheur avec sa jupe d'un bleu céleste et son ventilateur 120mm lumineux (bleu). Eh oui, tout est déjà monté et est prêt à être hissé à l'extérieur (derrière) de votre boîtier. Cette jupe en aluminium anodisée bleue, dont le but principal est de guider le flux d'air, enveloppe le ventilateur ainsi qu'un radiateur lui aussi en aluminium. Ce radiateur à tubes plats possède des dimensions de 180*120*35 mm, des embouts de 9/13 mm qui seront, tout deux, orientés vers le bas et est caractérisé par 2 passes pour ne pas trop casser le débit. Sa faible épaisseur et ses ailettes alignées permettront d'évacuer correctement la chaleur et ce même avec un faible débit d'air : un atout considérable si vous êtes un adepte du silence...

Ce radiateur jupé et ventilé ne semble pas mauvais même si ce n'est tout de même pas à la hauteur d'un Black ICE GT Stealth : le choix de l'aluminium pour le radiateur est, cependant, discutable car moins performant et surtout sujet à un phénomène d'oxydoréduction avec le waterblock en cuivre du système. Certes, le liquide est normalement prévu pour mais c'est tout de même préférable....

Le waterblock

Passons au meilleur, le waterblock orienté faibles pertes de charges (LPDC) de la firme dont les embouts sont inclinés pour moins casser le débit. Celui-ci est composé d'une base en cuivre, d'un joint torique pour garantir l'étanchéité et d'un top en plastique le tout joint par 4 vis CHC.

Toute la base, mis à part la surface rectifiée qui sera en contact avec le processeur, est sablée tout comme le faisait souvent la firme Danger Den. Eh ce n'est à pas moins de 250 picots de diamètre que l'on a affaire avec une importante surface mouillée : picots qui ne dérrogent pas à la règle en induisant un minimum de pertes de charges.

Pour ce qui est du top, tout est moulé en plastique dont les raccords de 9/13 mm.... Gigabyte n'a pas vu ici l'évolutivité possible de mettre des raccords démontables pour pouvoir adapter l'échangeur sur un autre circuit. En même temps, usiner dans un vrai top plexi suivant un certain angle (comme c'est actuellement) coûte plus cher et demande du matériel adéquate comme un centre d'usinage 4/5 axes :-p

Le dessous, quant à lui, est surement passé à la rectifieuse mais ce n'est pas non plus passé au P2000...

Mais à quoi bon peut servir la fixation en métal du dessus ? A fixer le ventilateur lumineux fournit ! Un ventilo ? Oui, un ventilateur destiné à refroidir les MOSFETs de votre carte mère. C'est un point intéressant mais espérons que ce soit assez silencieux car c'est bien là un des premiers intérêts du watercooling...

Le montage

Pour monter tous ces éléments, Gigabyte nous mets entre les mains une notice multilingue agrémentée de photos cependant, seules les parties anglophone et japonaise le sont. La partie réservée aux français que nous sommes est complètement dépourvue de photos et n'est pas des plus explicite. Enfin bref, si vous comprenez le fonctionnement d'un système de refroidissement à eau, il n'y a rien de sorcier. Mis à part cette notice, sont fournis des bagues, le ventilateur pour MOSFETs, seulement 2 mètres de tuyau réactif aux UV, un boîtier de contrôle des ventilateurs , 600 ml de liquide caloporteur d'un bleu magnifique des accessoires de fixation, une équerre, de la pâte thermique "noname" et des câbles d'alimentation.

Première remarque, le tuyau souple 11 / 16 mm n'est pas vraiment de très bonne qualité et se plie assez facilement... A cela s'ajoute la longueur limite de 2 mètres qui suffit juste juste. Là où il reste parfois 2 mètres de tuyaux après montage chez certains constructeurs, ici il ne faut vraiment pas se tromper au risque d'aller racheter du tube au casto du coin :)

Le montage du radiateur se fait à l'extérieur sur les vis de l'alimentation via une fixation intermédiaire vissée sur la jupe. Le tout tient sans gêner les connecteurs de la carte mère mais ce n'est pas non plus très solide : il suffirait de donner un bon coup dedans pour faire de sérieux dégats. Les tuyaux sont bien évidemment à passer dans ces bagues bien pratiques avant de raccorder aux différents éléments. Pour rejoindre l'intérieur, les tuyaux et le connecteur 3 pins passe par une équerre qui fait également office de variateur de vitesse des ventilos via un potentiomètre. Sont à relier ce potentiomètre et les ventilateurs au boîtier de contrôle, le connecteur molex de la pompe et l'intermédiaire power sw entre le bouton power du boîtier et le 2 pins power sw de la carte mère afin d'avoir la gestion de la pumpstation et de ses différentes alarmes.

Le montage du waterblock CPU se fait en 2 minutes sans démontage de la carte mère ce qui est plutôt pratique. Après, il ne reste plus qu'à fixer le ventilateur sur le waterblock et à brancher le connecteur 3 pins, action optionnelle si vous êtes un fana du silence :)

C'est parti pour le remplissage avec 600 ml (ça suffit tout juste) de GBT coolant d'un magnfique bleu, caloporteur à mettre au fur et à mesure en état de fonctionnement. Surtout, si vous voulez ajouter ou changer votre liquide un jour, privilégiez un mélange liquide de refroidissement / eau déminéralisée pour éviter tout risque d'oxydoréduction. Voici une petite vidéo qui vous permettra de juger des nuisances sonores et de la touche jacky du kit :-p

Les tests

A faible ventilation, le kit Gigabyte 3D Galaxy est assez silencieux avec une nuissance sonore de 46dB mais n'a pas de quoi concurrencer les anciens du watercooling (Danger Den, Alphacool et Aqua-Computer) en termes de rapport silence / performances.

Le kit 3D Galaxy reprend le dessus avec une ventilation moyenne mais le niveau sonore augmente sensiblement : ce n'est pas silencieux (57dB) mais c'est suportable ;)

Lorsque l'on tourne le potentiomètre à fond, le kit devient très bon mais boules Quiès obligatoires, le bruit engendré est insuportable (64dB) pour travailler et je défie quiconque de dormir à côté :D

Conclusion

Gigabyte nous apporte ici sa première expérience grand public de refroidissement par eau avec un kit abordable, facile à monter, joli et performant ! De plus, il renferme des concepts innovateurs tels la génération d'alarmes avec un niveau de liquide. Ces points peuvent plaire, avec ce kit plutôt destiné aux débutants, mais pour des watercoolers expérimentés le choix des matériaux (aluminium, plastique, etc...) et les nuisances sonores engendrées déplairont... Enfin, la petite touche tuning aura de quoi attirer les regards des curieux :-p

Les Plus

Les Moins

- Les performances
- Facile à monter
- Alarmes niveau du réservoir
- Les bagues de serrage
- Le ventilateur pour MOSFETs
- La touche jacky
- Fixation rapide du waterblock

 

- Le bruit des ventilateurs à vitesse maximale
- Notice non illustrée en français
- La longueur du tube
- Les embouts non interchangeables

 

Notre verdict :

Cooler Master AQUAGATE Mini R120

Cooler Master, un des pionniers des boîtiers en aluminium et du refroidissement par air, a pour devise de proposer les meilleures solutions thermiques. Longtemps vraie, ce dicton se fait désormais plus difficile avec une concurrence plus présente et même parfois meilleure (ex : Zalman, thermalright). Cependant, la firme ne perd pas de sa prestance avec une diversification de ses produits : on a désormais le droit à des accessoires tuning, des rhéobus, des racks disques durs et même à des alimentations !

Cooler Master se veut depuis quelques temps « vert » avec des alimentations respectant l’environnement dites « iGreen » dont les rendements atteignent 85% : cette gamme iGreen est composée de trois alimentations avec des puissances de 430, 500 et 600Watts.

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

AQUAGATE Mini R120

Constructeur

Cooler Master

Type de kit

interne

Waterblock

3 en 1 (pompe + réservoir)

Radiateur

A tubes plats + ailettes en aluminium

Pompe

160L/heure / 1,5mH2O

Type de raccords

6,5 mm externe

Type de tuyau

6,5/ 10mm

Sockets supportés

Intel sockets 478/LGA 775/603/604 et AMD sockets 754/939/940

Accessoires fournis

fixations + notice

Garantie

1 ans

Prix

80€

Dès l'ouverture, nous pouvons constater que le Cooler Master AQUAGATE Mini R120 est un kit adapté pour les débutants celui-ci étant prêt à l'emploi. En effet, tout est déjà préparé, vous n'aurez plus qu'à fixer le waterblock ainsi que le radiateur ! Cooler Master s'attaque aux novices du watercooling qui auraient peur de mal monter, d'avoir des fuites de liquide et par conséquent d'endommager leur matériel. De plus, ce kit est vendu à un prix de 80€ défiant toute concurrence ! S'il s'avère performant et silencieux, les autres firmes auront de quoi se faire du soucis :)   Ce kit prêt à l'emploi n'est d’ailleurs accompagné que d’une notice, d'un ventilateur ainsi que d'une ribambelle de fixation (Intel sockets 478/LGA 775/603/604 et AMD sockets 754/939/940).

Le waterblock 3 en 1

On commence par le waterblock si l'on peut le qualifier de la sorte étant donné qu'il est 3 en 1 : il fait office d’absorbeur de chaleur, de pompe ainsi que de réservoir : rien que ça ! Ce concept avait déjà été élaboré par notre célèbre Derf puis, depuis quelques mois, par Aqua-Computer et Asetek pour une possible commercialisation très prochainement.

Notre bloc multifonction est assez volumineux avec des dimensions de 89*60*65 mm pour un poids de plus de 400 grammes. Il est vrai que, niveau esthétisme, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard mais le prix de 80€ vous fera oublier ce petit détail... Il possède deux entrées dont une de remplissage, une sortie ainsi qu'un connecteur 3 pins, connecteur qui permettra d'alimenter la pompe intégrée. Ses caractéristiques ne sont pas mauvaises avec un débit et une pression maximum de 160L/heure et 1,5mH2O, une tension d'alimentation de 12V et une consommation de 7,2Watts. Attention toutefois au connecteur 3 pins car votre carte mère n'encaissera peut être pas ces 7,2 Watts voire plus lors du démarrage. Par conséquent, je vous conseille de brancher cette pompe directement sur l'alimentation via un adaptateur 3 pins / molex.

Quant à la base, elle est en cuivre, sablée et est, à certains endroits, oxydée. On remarque 4 taraudages qui serviront aux différentes fixations Socket et la surface ronde est bien polie qui sera en contact avec le processeur.

Le radiateur

Ce waterblock-pompe est relié au radiateur par l'intermédiaire de tuyau très souple de diamètre externe 10mm, tuyau noir serré par des bagues. Le radiateur, élément chargé d'évacuer la chaleur, est tout en aluminium et est muni de fixations qui permettront d'accueillir le ventilateur 120mm. Vous pourrez faire varier la vitesse de ce ventilateur de 800 à 2800 trs/min grâce au variateur de vitesse (potentiomètre) fournit placé sur une équerre. De ce fait, avec la faible épaisseur du radiateur (35mm), il sera probable d'avoir des performances correctes avec un faible flux d'air (souvoltage du ventilateur).

Le montage

Le montage de ce kit aurait pu s'avérer facile et c'est là son principal avantage mais Cooler Master a oublié les fixations du bloc radiateur / ventilateur de cet AQUAGATE Mini R120 ! Petite déception de ma part... espérons que ce type d'oubli se fait rarissime. Malheureusement je n'avais pas de vis de fixation ni de tiges filetées du même diamètre... de plus, j'étais obligé de finir ce comparatif assez rapidement vacances déjà prévues obligent ! Vous n'aurez donc pas de photos de l'intégration, du moins pas pour l'instant car je vais recevoir des fixations de la part de Cooler Master. Je peux tout de même vous assurer que c'est un kit très compact si ce n'est le plus compact ce qui vous laisse la place pour d'autres manipulations dans votre boîtier : au moins vous n'aurez pas à enlever ce kit pour changer de carte graphique ou bien rajouter un disque dur.

Carton jaune à Cooler Master pour ce qui est du montage du waterblock CPU : il necessite un démontage de la carte mère pour le fixer et il faut monter chaque fixation (Intel sockets 478/LGA 775/603/604 et AMD sockets 754/939/940) sur le dessous du waterblock via 4 vis. Et en plus, il me manquait les pads antivibrations...Un record de 8 minutes, pose de la pâte thermique comprise, pour fixer le waterblock 3 en 1... heureusement que la pose du radiateur aurait été beaucoup plus rapide :)

Pas de remplissage à faire, c'est un vrai bonheur ! Il ne reste plus qu'à brancher les connecteurs d'alimentation et à mettre sous tension !

MAJ :

Voici une photo de l'intégration :

Les tests

Tout comme le 3D galaxy, les performances du Cooler Master AQUAGATE Mini R120 ne sont pas très bonnes avec un faible flux d'air ce qui est normal vu le matériaux choisit du radiateur. Par contre, ce kit est silencieux avec la ventilation au minimum avec un niveau sonore de 44dB.

Même constatation avec une ventilation moyenne....

Les résultats parlent d'eux même, un débit d'air plus élevé diminue ce delta de température mais au prix du silence avec ici 59 dB !

Conclusion

Il fallait oser, Cooler Master l'a fait ! Un kit à peine plus cher qu'un bon ventirad et plus ou moins performant suivant le niveau de ventilation. Un kit très compact, facile à installer et necessitant peu d'entretien. Mes seuls regrets sont les accessoires de fixation manquantes, les nuisances sonores à ventilation maximum et la fixation du waterblock pas très facile...

Les Plus

Les Moins

- La compacité
- L’intégration facile et rapide
- Pas d’entretien
- Prêt à installer
- Le prix
- Sockets supportés
- Assez bonnes performances

 

- Le manque de fixations (voir avant MAJ)
- Bruit du ventilateur au maximum
- Installation difficile du waterblock

 

Notre verdict :

Alphacool Cool Answer III 120 Compact 12V

Alphacool a émergé à peu près à la même époque que 1A-Cooling avec le NexXxoS proposé au fil du temps en différentes versions : SP, HP Pro et XP (Light). A chacun de ces instants, c’était la grande bataille avec les 1AHVx dont les performances se valaient à peu de choses près... Aujourd’hui, Alphacool nous revient avec l’Alphacool Cool Answer III 120 Compact 12V, un kit watercooling prêt à l’emploi comme cela est très en vogue ces derniers temps… Les firmes se mettent ainsi au goût du jour et s’adaptent aux clients qui n’aiment pas bricoler, intégrer et monter leurs kits watercooling : des efforts qu'ils font en proposant toujours plus de produits et d'accessoires... Alphacool remportera-t-il son challenge ?

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

Cool Answer III 120 Compact 12V

Constructeur

Alphacool

Type de kit

interne

Waterblock

NexXxoS XP light - base cuivre / top plexiglass

Radiateur

NexXxoS Xtreme I BIX like - tubes plats sur 2 passes / ailettes en cuivre

Pompe

Eheim Station 600 12V
600L/h - 1,3mH20

Type de raccords

à coiffe, filetage G1/4"

Type de tuyau

8/10 mm souple

Sockets supportés

AMD Socket A et K8, Intel 478 et 775

Accessoires fournis

fixations

Garantie

2 ans

Prix

160€

Nous avons ainsi affaire à deux parties concernant le circuit : d'un côté le waterblock NexXxoS XP light, de l'autre le bloc radiateur/ventilateur/réservoir/pompe le tout joint par du tuyau. Le reste, c'est tout simplement une carte électronique permettant de gérer l'alimentation de la pompe, quelques accessoires et des fixations dont celles pour le waterblock (AMD Socket A et K8, Intel 478 et 775).

Le bloc radiateur/ventilateur/réservoir/pompe

Tous les éléments mis à part le waterblock et la carte d'alimentation de la pompe reposent sur un châssis solide en acier formant un angle droit. D'un côté, nous avons le ventilateur et le radiateur alors que de l'autre, nous avons le réservoir et la pompe immergée dedans. Le radiateur en question est l'Alphacool NexXxoS Xtreme I, un BIX like avec des dimensions de 170*135*46mm : il est 6mm plus épais qu'un BIX pour à peu près une même densité des ailettes (en cuivre). Cet Alphacool NexXxoS Xtreme I pèse 900 grammes, est fileté G1/4" et peut résister jusqu'à une pression de 8 Bar. Le ventilateur 120mm, quant à lui, est tamponné Alphacool débite 43,5 CFM pour une nuisance sonore de 19dB. Il sera très certainement silencieux en fonctionnement mais vu les pertes de charges dues à l'épaisseur du radiateur, le débit d'air risque de ne pas être très élevé. Au pire, si vous souhaitez un système plus performant, vous pourrez changer ce ventilateur ou bien en rajouter un second et faire du push-pull.

De l'autre côté, nous avons le réservoir d'une capacité d'environ 0,3L dans lequel est enfoui une Eheim Station 600 12V. Le bas de ce réservoir est en plastique dur alors que tout le haut est en plexiglass, l'étanchéité entre les deux se faisant avec un joint torique serré grace à une barre juste au dessus du bouchon. Appréciez la qualité de l'usinage du haut pour venir accueillir, le bouchon de remplissage, les raccords à coiffe des entrée / sortie ainsi que le presse étoupe pour faire passer le cable d'alimentation de la pompe.

La pompe immergée est une Eheim Station 600 type 1001.760 alimentée en 12V par la carte électronique, elle consomme 11Watts. Celle-ci, fixée par 4 ventouses, débite 600 L/heure au maximum pour une pression de 1,3mH20 et peut supporter une température maximale de 35°C. Des caractéristiques qui en font une pompe taillée pour les faibles pertes de charges (circuits LPDC) tout comme le radiateur. Cependant, quand on voit les nombreux coudes (5 au total), il aurait été préférable d'optimiser le circuit et/ou de mettre une pompe ayant une meilleur pression statique comme une Laing DDC par exemple.

Le waterblock

60 cm de tuyau 8/11mm souple plus loin, le waterblock NexXxoS XP light nous montre ses lignes avec ses deux raccords cannelés à 90° dont leur atout majeur est de pouvoir pivoter. La qualité de fabrication de ce waterblock est respectable mais cela manque de finition notamment au niveau des vis de maintien ou encore du dessous rayé. Pour ce dernier détail, la pate thermique fournie comblera parfaitement ces disparités. Concernant le design interne, Alphacool a opté pour une grande surface mouillée avec 165 picots pour avoir de meilleures performances possibles.

Le montage

Avant de monter tout ce beau petit monde, je tiens à dire que j'ai constaté beaucoup de dépots dans l'ensemble du circuit ce qui pourrait boucher avec le temps le waterblock. Heureusement que celui-ci se démonte si vous avez besoins de faire un grand nettoyage, chose qui n'est pas forcément le cas avec tout les waterblocks du commerce.

Alphacool nous parle d'un montage en moins de 10 minutes sur le descriptif de son kit ce qui est largement faisable si ce gros bloc passe dans votre boîtier car ici ce n'est pas le cas. C'est l'alimentation qui gêne sur ce Textorm 974MB alors que c'est tout de même un boîtier moyen tour assez courant... Prevoyez donc une tour un peu plus haute si vous ne voulez pas être surpris lors de montage. J'ai tout de même monté l'Alphacool Cool Answer III 120 Compact 12V sans alimentation pour que vous voyiez un peu ce que cela donne en terme d'intégration. On voit tout de suite que cela prend beaucoup plus de place que le Cooler Master AQUAGATE Mini R120 par exemple avec, en plus, la mise en place de la carte électronique occupant ainsi un emplacement supplémentaire.

Pour monter le waterblock sur la carte mère, je n'ai pas eu à démonter cette dernière la fixation se faisant directement sur les 6 ergots du socket. Le montage de ce waterblock ne m'a prit que 2 min soit un total de 7 minutes pour le kit complet !

Pour la première mise sous tension, Alphacool prévoit un connecteur ATX sur lequel il y a un shunt pour détecter des fuites s'il y en a. C'est une très bonne initiative qui sauvera peut être du matériel qui coûte cher. Il ne reste plus qu'à brancher le ventilateur et un connecteur molex sur la carte et c'est partit ! A noter que vous pouvez alimenter la carte avec un chargeur 220V / 12V depuis l'extérieur si la puissance fournie est d'au moins 11-12 Watts. Il y a meme deux trous sur cette équerre pour pouvoir faire passer du tube si besoins il y a.



Petit point négatif, s'il faut faire un appoint de liquide caloporteur dans le circuit, vous ne pourrez pas enlever le bouchon sans ôter la fixation du dessus. Par conséquent, il est fort probable que vous démonterez ce bloc pour pouvoir ajouter du liquide...

 

Les tests

C'est du bon niveau performances avec de faibles écarts comparé aux autres kits et un silence de fonctionnement exemplaire ! Rien à dire :)

Conclusion

Un kit "prêt à l'emploi" presque parfait qu'Alphacool nous a concocté : il est de bonne qualité, s'intègre assez facilement à partir du moment ou vous avez un boîtier plus grand que le mien. Le montage est très rapide (moins de 10 minutes) et le kit possède un rapport silence / performances honorable. Le petit hic sera juste le démontage du bloc pour faire un appoint de liquide...

Les Plus

Les Moins

- Bon rapport performances / silence
- Qualité de fabrication
- Intégration rapide
- Pas de notice
- Prêt à installer
- Sockets supportés
- Shunt ATX
- Fixation rapide du waterblock

 

- Accès bouchon
- Intégration difficile dans certains boîtiers

 

Notre verdict :

Le kit Aqua-Computer

Aqua-Computer a mit la main sur l'Europe étant l'un des premiers constructeur de produits watercooling en Allemagne. Ils se sont forgés une solide réputation avec leur Cuplex désormais décliné en plusieurs versions (evo, pro et xt). Cette firme a un savoir faire considérable, expérience qu'ils n'hésitent pas dévoiler avec des produits d'excellente qualité comme des waterblocks (CPU, GPU, chipset, HDD, etc...), des radiateurs, des réservoirs, air-trap, pompes, etc. La firme allemande nous a envoyé un kit watercooling choisi par leur soin composé de divers éléments dont leurs cuplex pro, airplex XT 120, aquastream et leur aquabox.

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

NA

Constructeur

Aqua-Computer

Type de kit

interne

Waterblock

cuplex pro - base cuvre / top plexiglass

Radiateur

airplex XT 120 - BIX like
tubes plats sur 2 passes - ailettes cuivre

Pompe

 

aquastream 12V
300 à 500L/h / 1,2mH20
4,5 à 8 Watts

 

Type de raccords

Plug'n cool G1/8"

Type de tuyau

3 mètres de tuyau 6/8 mm semi rigide

Sockets supportés

Sockel 478/775/754/939/940

Accessoires fournis

raccords, tubes, fixations

Garantie

1 an

Prix

200€

Le kit est ainsi composé d'élements de très bonne qualité, à savoir le waterblock CPU cuplex pro, le radiateur airplex XT 120, la pompe aquastream, le réservoir aquabox 5 1/4", le ventilateur 120mm Airstream, 10 raccords plug'n cool dont deux coudés pivotant, du tube semi-rigide ainsi que divers accessoires. Bref, ça promet avec ce bon matériel qui ne nous décevra certainement pas ;)

La pompe aquastream

On commence avec l'aquastream, une pompe réalisée en partenariat avec la firme Eheim qui n'est plus à présenter... Il n'y a rien à dire, force est de constater qu'Eheim s'est bati une solide réputation chez les watercooleurs avec des pompe robustes et silencieuses telles les 1046, 1250 et la fameuse 1048. Aqua-Computer, comme Innovatek avec sa HPPS+, a donc fait un choix judicieux en s'associant avec Eheim pour donner naissance à cette aquastream.

L'ensemble est ainsi composé d'une pompe, vêtue de jaune et de différentes teintes de gris, d'un "control panel" 3.5'' sur lequel vous aurez le statut de la pompe ainsi que de deux raccords adaptateurs. Ce control panel permet également de gérer l'alimentation de la pompe car cette Aquastream est une pompe DC 12V. De mêmes dimensions qu'une Eheim 1046 (112*72*52 mm), elle a une pression maximale de 1,2mH20 et une plage de débit de 300 à 500L/heure controlée par le panel pour une consommation allant de 4,5 à 8 Watts. Cette pompe pèse tout de même 485 grammes et dispose de taraudages gaz 3/8" et 1/8" à ses entrée / sortie dans lesquels nous pourrons visser les adaptateurs fournis. Ensuite, nous avons choisi de mettre à l'aspiration un raccord plug'n cool coudé pivotant et au refoulement le même mais droit. Pour ceux qui souhaitent fixer la pompe, sachez qu'il y a, en dessous, un support qui pourra accueillir 4 vis.

La pompe est à connecter sur le control panel à côté de l'emplacement molex et celui de l'aquaero. L'aquaero est un une carte d'acquisition avec laquelle vous pouvez récupérer des températures, débits, etc à partir de sondes ou autre... Celui-ci dispose d'un écran LCD en façade sur lequel vous pouvez visionner ces différentes informations et est vendu 100€. Tout à droite, vous avez un connecteur 3 pins avec le signal rpm, à sa gauche, le connecteur pour l'aquaero, juste à côté, le connecteur d'alimentation molex puis le connecteur de la pompe tout à gauche.

L'airplex XT 120

Tout comme Alphacool, Aqua-Computer s'offre son BIX like baptisé airplex XT 120. Aussi épais que le radiateur NexXxoS Xtreme I, il aura besoin d'un ventilateur débitant beaucoup d'air pour profiter pleinement de son potentiel. Ce dispositif d'évacuation de la chaleur dispose d'ailettes en cuivre soudées sur des tubes plats, canaux sur deux passes en parallèle afin de limiter les pertes de charges. Cet airplex XT 120, vêtu tout de noir, est taraudé G1/4" afin d'y insérer les raccords plug'n cool fournis d'excellente qualité. Cet airplex XT 120 sera couplé à l'airstream 120 mm estampillé Aqua-Computer dont le débit d'air est de 52 CFM pour une nuisance sonore de 24 dB. Ainsi, la firme a opté pour un ventilateur silencieux, un avantage souvent mis en avant dans le monde du watercooling. De plus, vous pourriez profiter de sa plage de fonctionnement de 7 à 12V pour le sousvolter et gagner encore plus en silence de fonctionnement.

L'aquabox 5 1/4"

On passe à l'aquabox 5 1/4" sur lequel il y a pas mal de choses à dire. Tout d'abord ce réservoir, lors de la réception, est totalement démonté ce qui pourrait être fait par la firme allemande... Le montage ne devrait pas poser de problème car c'est assez simple de conception mais en fait si ! Pourquoi ? Car mettre le joint torique dans son emplacement sans qu'il s'en aille relève d'un exploit ! J'ai vraiment galèré (quasiment 10 minutes) et je pensais même que ce joint torique n'était pas assez grand... De plus, au final, il n'est pas totalement écrasé (dessous pas totalement plat) même en vissant les vis de fixation au maximum. C'est quand même étanche mais je n'ai pas vraiment confiance. Voici donc l'aquabox après montage, un réservoir qui se placera dans un emplacement 5 1/4" (du type lecteur CD).

Il est composé d'une partie massive en aluminium et d'une plaque en façade en plexiglass pour des dimensions finales de 148*42*50 mm et un poids de 466 grammes. Au derrière, on peut visser jusqu'a 3 raccords filetage G1/8" le dernier emplacement étant réservé au remplissage car ce sera la partie haute du circuit. Ah oui j'oubliais ! Les différents éléments qui le composaient étaient scotchés avec du scotch de très mauvaise qualité : de ce fait lorsqu'on le retire, ça colle de partout et il faut tout nettoyer...sympa :D

Le cuplex pro

Le waterblock choisit par Aqua-Computer parmis sa gamme est le cuplex pro, un waterblock bon marché (30€) et performant de part sa conception. Simple et efficace, il utilise la technologie d'impacts de jets tout comme le cascade de Cathar grâce à des mini trous présents sur une plaque intermédiaire. Juste en dessous, nous avons la base en cuivre avec un nombre considérable de picots qui augmentent significativement la surface d'échanges thermiques. Ce waterblock pèse 138 grammes pour des dimensions de 85*52*12mm, l'étanchéité est assurée par un joint torique plaqué entre la plaque de plexiglass et la base en cuivre. Ce top en plexiglass est d'ailleurs percé puis taraudé en G1/8" pour accueillir les raccords plug'n cool droits ou bien les deux coudés et pivotant fournis...

Lorsque l'on regarde le dessous de la base, on peut remarquer que c'est assez bien poli malgrè une méchante rayure en plein milieu. Si vous êtes patient et un peu costaud, vous pourrez la faire disparaître avec de l'huile de coude et du P2000 ;)

Le montage

Pas de notice fournie pour ce qui est du montage mis à part celle de la pompe : on voit tout de suite qu'Aqua-Computer s'oriente vers ceux qui connaissent un minimum le refroidissement par eau. Nous avons à disposition 3 mètres de tuyau 6/8 mm semi rigide, un connecter ATX avec un pont entre le pin PS_ON# et la masse, 10 raccords plug'n cool dont deux coudés pivotant et des vis de fixation et c'est tout : pas de liquide ni d'additif ou quoi que ce soit d'autre...

L'intégration du kit ne se fait pas en moins de 30-40 minutes étant donné qu'il faut placer l'aquabox dans une baie 5 1/4", le control panel dans une 3.5", démonter la carte mère et fixer le waterblock, fixer le bloc radiateur-ventilateur et tout interconnecter... La mise en place du radiateur se fait sans trop de problèmes mais ça manque tout de même de rondelles car les têtes de vis ne sont pas diamètralement assez grandes. Les raccords plug'n cool, dont voici le fonctionnement, sont très pratiques, faciles d'utilisation et permettent une bonne étanchéité. Le tuyau fournit est assez flexible malgré la dureté et le faible diamètre... bref, tout se passe bien jusqu'au remplissage.

 

 

Le problème, en fait, fut le remplissage non pas car il n'y avait pas de liquide livré avec mais car l'aquabox est peu pratique au point de s'énerver ! Dans un premier temps, il faut s'armer d'une pipette pour le remplir car la faible section de quelques millimètres ne permet pas l'insersion d'un entonnoir. C'est donc une opération longue avec de faibles quantités à chaque fois... En plus, l'écoulement dans le circuit, du fait des faibles sections, ne m'a pas permis d'amorcer la pompe aisément... de quoi avoir les nerfs à vif en mettant facilement 20 minutes pour remplir là où il ne faut que deux minutes chez d'autres firmes.

Les tests

Aqua-Computer utilisant des éléments semblables du kit Alphacool se retrouve à la fin du peloton Danger Den / Alphacool / Aquacomputer à peu de choses près avec un niveau sonore quasi identique (43dB)

Conclusion

Le kit envoyé par la firme allemande possède un bon rapport silence / performances cependant ses défauts sont également à considérer : l'aquabox 5 1/4" est, selon moi, un air-trap à ne pas prendre car le montage de celui-ci et son remplissage ont été des plus pénibles. La fixation du waterblock nécessite également un démontage de la carte mère ce qui n'est pas pratique. Pour finir, le prix de 200€ me parait trop excessif même si la pompe en elle même vaut déjà 75€. Le kit Alphacool vendu 160€ soit 40€ de moins est un choix bien plus judicieux...

Les Plus

Les Moins

- Le rapport performances / silence
- Qualité de fabrication

 

- Le prix
- Pas de notice
- Pas de liquide ni d’additif
- Assemblage de l’aquabox
- Remplissage du circuit

 

Notre verdict :

 

Corsair Nautilus 500

Corsair est un des leaders de la mémoire vive haut de gamme dans le monde : pour preuve, ils viennent tout juste de lancer une nouvelle gamme appelée DHX XMS2 DOMINATOR avec des modules de mémoire toujours plus performants ! On a ainsi le droit, pour la plus compétitive, à de la DDRII PC2-8888 cadencée à 1111 MHz avec des timings de 4-4-4-12-2T @ 2,4V. De plus, les barrettes utilisent un système de refroidissement nommé Dual-path Heat Xchange (DHX), un dissipateur en aluminium composé d'ailettes en contact avec les puces ainsi qu'une partie du PCB. Bref, Corsair travaille dur afin de proposer des produits innovants et performants le plus régulièrement possible, ce n'est d'ailleurs pas pour rien si la plupart des configurations sponsorisées lors de salons ou événements informatiques sont à base de barettes Corsair :)

Pour ce qui est du watercooling, la firme n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’ils se sont déjà essayés avec la Corsair Hydrocool 200 en partenariat avec Delphi Thermal Systems. Cette watercase qui a fait beaucoup parler d’elle avait une qualité de fabrication exemplaire et des performances dignes de ce nom, cependant le bruit engendré était considérable… A cela, s’ajoute un prix qui ne le destinait pas aux petites bourses et au final, l’avis des acheteurs devient un peu plus mitigé…

Aujourd’hui la firme retente l’expérience avec une nouvelle watercase : la Nautilus 500 dont voici les caractéristiques techniques.

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

Nautilus

Constructeur

Corsair

Type de kit

externe (watercase)

Waterblock

Cuivre
220 g (50*50*10 mm)

Watercase

Plastique dur
24*21*10 cm, 1,6 Kg

Radiateur

Radiateur 120mm 2 passes en aluminium à 15 tubes plats

Pompe

Modèle Laing DDC
Tension de fonctionnement de 8 à 13,2V
350L/heure / 4 mH20 @ 12V
61*61*36 mm

Type de raccords

Raccords cannelés soudés au waterblock

Type de tuyau

2,40 mètres de tuyau
Souple, 9/12 mm

Sockets supportés

Intel sockets 775 / 478
AMD sockets 754 / 939 / 940

Accessoires fournis

Equerre, liquide UV, notice et fixations

Garantie

1 an

Prix

200€

Cette Nautilus 500 (la watercase) est accompagnée dans sa boîte d’un waterblock sur lequel est fixé du tuyau, de raccords rapides, de circlips (clips de serrage), d’une équerre, d’un câble d’alimentation, d’un additif nommé « COOL » , de pâte thermique, de fixations pour processeurs Intel sockets 775 / 478 & AMD sockets 754 / 939 / 940 et d'un manuel d’installation. Avec cette watercase externe, ce tube pré installé et ces raccords rapides, Corsair vise clairement l’installation facile et rapide : dans leur « press briefing », on parle d’ailleurs de 8 minutes 14 secondes de montage ce que nous n’allons pas manquer de vérifier ! On nous promet également de bonnes performances pour un prix inférieur à 160$ soit environ 125€. Or, en France, pas moyen de trouver cette Nautilus 500 à moins de 200€… certes, il y a des frais de douanes et de port mais pas autant… Au final, ce kit watercooling s’avère un des plus chers du marché français.

La watercase

Avant de déballer ce Nautilus 500, je dois avouer que j’avais un a priori concernant la qualité des matériaux utilisés. En effet, étant constitué de plastique, les différentes photos de tests des confrères ne m’inspiraient pas vraiment… A présent, mon avis est tout autre puisque le plastique utilisé est beaucoup plus robuste et de bonne qualité que ce que je pensais et tant mieux ! Avec des dimensions de 24*21*10 cm pour un poids de 1,6 Kg, on peut y apercevoir, sur le dessus, la grille du ventilateur 120 mm ainsi qu’un bouchon de remplissage et, en façade, une tranche du réservoir ainsi que le logo « Corsair Nautilus 500 ».

L’ensemble respire la qualité avec une bonne finition : de l’autre coté, de droite à gauche, nous pouvons distinguer les entrées/sorties en raccords rapides, le connecteur d’alimentation ainsi qu’un interrupteur 2 états pour faire varier la vitesse du ventilateur.

En dessous, c’est au radiateur 120 mm que nous avons affaire : celui-ci est totalement en aluminium avec un total de 15 tubes plats. L’air est ainsi aspiré par le dessous de la watercase puis expulsé au dessus traversant le radiateur. Mis à part cela, cette Nautilus 500 repose sur 4 pieds avec des pads en mousse afin d’avoir une bonne assise sans vibrations sur le boîtier qui l’accueillera. Pas de vis apparentes à part les deux du milieu, les vis d’assemblage des parties inférieure et extérieure se cachent donc sûrement sous ces pads ;)

En l’ouvrant, on accède ainsi aux divers éléments internes qui sont le radiateur, le réservoir, la pompe et le ventilateur sur l’autre partie. Les jonctions entre ces éléments se fait avec du tuyau 9/12 mm fixé par des bagues pour assurer l’étanchéité et aidé parfois par des spirales de plastique pour ne pas plier.

Nous pouvons ainsi en savoir plus sur le radiateur précédemment cité : c’est un radiateur 2 passes, pour avoir le moins de pertes de charges possibles, fixé avec de la colle.

Quantà la pompe, c’est une très connue Laing DDC aux caractéristiques alléchantes : débit et pression maximums atteignables de 350L/heure et 4mH20 à 12V, une tension de fonctionnement de 8 à 13,2V et une durée de fonctionnement du moteur de 50000 heures (Pour en savoir plus sur cette pompe, je vous conseille d’aller sur cette page). Autant dire que le débit en sortie ne sera certainement pas ridicule et c’est tant mieux car plus le débit est élevé dans un circuit, meilleur est l’échange thermique.

Cette Laing DDC est reliée en entrée à un réservoir blanc en plastique moulé et assez rigide. Ce réservoir possède un bouchon qui dispose d’une fente pour le remplissage et est éclairé vert par une Led en façade.

Pour ce qui est du ventilateur, alimenté en 12V, son débit d’air est de 74,4 CFM pour une vitesse de 1800 rpm.

Le waterblock

On passe au waterblock sur lequel il est difficile de donner des informations car tout est brasé. Selon le constructeur, c’est un waterblock à micro canaux full cuivre pour maximiser l’absorption de chaleur. Deux tuyaux 9/12 mm de 120 cm sont déjà fixés sur cet échangeur à eau noir via des bagues afin d’assurer l’étanchéité.

Pour ce qui est de la base, ce n’est pas joli joli dès que l’on enlève le film de protection puisqu’il reste plein de traces…toutefois après les avoir enlever le résultat est correcte.

Le montage

Corsair annonce 8 minutes 14 secondes de montage, voyons voir si, en pratique, nous respectons ce temps ! Pour cela, en plus de la watercase et du waterblock, il nous reste à disposition des raccords rapides, deux circlips (clips de serrage), une équerre, un câble d’alimentation, l'additif "COOL", de la pâte thermique, des fixations pour processeurs Intel sockets 775 / 478 & AMD sockets 754 / 939 / 940 et un manuel d’installation. Ce manuel est très explicite avec un nombre d'illustrations considérable, on regrettera juste qu'il soit écrit seulement dans la langue de Shakespeare...

Nous avons ainsi mit 3 minutes pour monter le waterblock CPU mais il faut avoir le coup de main car il faut visser les deux parties de la fixation tout en maintenant bien le waterblock. Après cela, il nous a fallu seulement 5 minutes pour passer les deux tuyaux dans l'équerre, les fixer sur les raccords rapides, clipser ces derniers et brancher les connecteurs d'alimentation soit un total de 8 minutes pile poil ! Pour ce qui est du remplissage, vous pourrez mélanger votre liquide (LDR, eau déminéralisée ou mélange) à l'additif COOL afin, entre autres, d'éviter tout risque d'oxydoréduction. Dernière chose, je vous conseille de bien remplir le réservoir car sinon vous entendrez le jet d'eau frapper contre une des parois ! On voit bien ici que c'est une Laing DDC ;)

Les tests

Bons résultats pour cette Nautilus 500 qui se retrouve en High aussi bonne que l'Aquagate en émettant beaucoup moins de bruit. Là ou cette dernière atteint les 60dB, la Corsair ne se contente que de 50dB ce qui est tout de même pas mal : elle ne passe pas inaperçue comme les kits Alphacool / DangerDen / Aqua-Computer... En Low, elle se retrouve aussi performante que le kit Alphacool Cool Answer III néanmoins le niveau sonore est toujours assez élevé avec 45dB. Cela peut s'expliquer par les différents bruits engendrés par la pompe et surtout le jet de liquide qui vient frapper la paroi du réservoir couvrant ainsi les nuissances sonores du ventilateur...

Lorsque l'on overclocke notre Opteron 146 à 2,3 GHz, la Nautilus confirme son niveau... Les performances sont honorables avec un air aspiré qui sera toujours frais du fait que ce soit une watercase. Chose qui n'est pas forcément le cas avec les autres kits qui peuvent extraire l'air chaud du boîtier ou bien aspirer un air plus chaud à l'extérieur provenant de l'alimentation (dans le cas d'un montage en aspiration à l'arrière du boîtier).

Conclusion

Au cours de ce test, je dois avouer que la Corsair Nautilus 500 m'a convaincue ! Elle en a sous le capot avec des performances honorables tout en conservant un niveau sonore acceptable... Les éléments internes sont assez bien choisis et de bonne facture ce qui en fait une watercase de qualité. Quelques petits points auraient pu être améliorés comme un radiateur en cuivre et mieux fixé ainsi qu'un réservoir légèrement mieux conçu afin de diminuer le bruit d'impact du jet de liquide.

Le fait que le waterblock ne se démonte pas pourrait également poser problème si celui-ci se bouche étant à micro canaux : je vous conseille donc très fortement de bien filtrer le liquide caloporteur avant de le mettre dans le circuit.

Mis à part cela, le fait que ce kit se monte facilement (sans démontage de la carte mère) en 8 minutes est vraiment très agréable et vous fera gagner beaucoup de temps si vous avez l'habitude de changer régulièrement de configuration/processeur. Maintenant, c'est à vous de voir si dépenser 200€ pour ce kit en vaut le coup...

Les Plus

Les Moins

- La qualité de fabrication
- Le principe de watercase
- Les performances
- Pas de démontage de la carte mère.
- Montage en moins de 10 minutes !
- La pompe DDC

 

- Le prix
- Impossibilité de démonter le wb
- Les nuisances sonores à la limite de l'acceptable en Full
- Pompe à l'envers ?
- Le design ?

 

Notre verdict :

Le kit OpenJL - ULTIM3 rev.1

On passe à un kit non pas d’un constructeur mais d’un magasin (VPC), OpenJL, qui a réouvert ses portes avec une nouvelle équipe. OpenJL, spécialiste des composants haut de gamme, du watercooling et du tuning PC fait ainsi son « come back » avec toujours plus de produits et de nouveautés. Aujourd’hui ils nous mettent entre les mains un kit watercooling composé par leurs soins : le kit OJL - ULTIM3 rev.1 - AMD 64 vendu 199€. Les éléments principaux choisis sont ce qu’il y a de plus performant sur le marché soit un radiateur NexXxoS Xtreme III, un waterblock CPU NexXxos XP Silver et une pompe LAING DCC-1T. De quoi manger tous les kits watercooling de ce comparatif !

Les caractéristiques du produit

Nom du kit

ULTIM3 rev.1

Composé et vendu par

OpenJL

Type de kit

Interne/externe

Waterblock

Alphacool NexXxos XP Silver

Radiateur

Alphacool NexXxoS Xtreme III

Pompe

 

Laing DDC

 

Type de raccords

A coiffe, filetage G1/4"

Type de tuyau

8/10 mm souple

Sockets supportés

AMD Socket 754/939/940/AM2

Accessoires fournis

Fixations, additif...

Garantie

1 an

Prix

199€

Le carton envoyé par OpenJL renferme donc un radiateur NexXxoS Xtreme III accompagné de supports, un waterblock CPU NexXxos XP Silver et une fixation pour processeurs AMD Socket 754/939/940/AM2, une pompe LAING DCC-1T ainsi que deux accessoires pour celle-ci nommés Top Plexi et Cuve. A cela s’ajoute 4 mètres de tuyau 8/10mm, un passe cloison, 6 raccords à coiffe 8mm filetage ¼ (4 droits, 2 coudés) et un additif appelé Tec-Protect-clear soit beaucoup de produits venant de la firme AlphaCool. Rien ne vous surprend ? Il n’y a pas de ventilateurs 120mm… L’utilisation passive n’étant pas particulièrement appropriée à ce genre de matériel, je vous conseille de vous prendre trois 120mm en même temps ainsi que quelques adaptateurs et Y afin de les alimenter. Le surcoût sera d’environ 20-25€ (avec de l’Arctic Cooling, pas du PAPST :-p) ce qui vous fera au total 220€.

Le waterblock

Le waterblock CPU utilisé est un NexXxos XP Silver, fleuron de la firme allemande AlphaCool ! C’est un des meilleurs waterblocks du marché longtemps en concurrence avec les 1A-Cooling mais hélas plus maintenant car cette dernière a arrêté son activité…

Pas de fioritures pour ce NexXxos XP massif pesant 300 grammes pour des dimensions de 50*50*17 mm. Ce waterblock CPU est composé de trois parties (en cuivre dont deux nickelées) jointes par 4 vis CHC. L’avantage de pouvoir le démonter est d’ailleurs considérable car vous pourrez le nettoyer si besoin il y a. La partie supérieure, dont l’entrée et la sortie sont imposées du fait de la structure interne, accueillera les raccords à coiffe filetés G1/4".

Le liquide entrant arrivera ainsi à l’élément intermédiaire percé en son milieu de minis trous pour former des jets…phénomène couramment appelé cascade reprenant le principe du pommeau de douche. Ces jets viendront ensuite frapper une partie des 168 picots présents sur la base en cuivre. Le retour du liquide caloporteur se fera directement du côté de la sortie (out).

Bien évidemment, ce waterblock respire la qualité de fabrication avec une finition exemplaire... on pourra juste lui reprocher une petite éraflure sur la base.

Le radiateur

Quoi de mieux qu’un radiateur 3*120 mm ? Avec ce NexXxoS Xtreme III, OpenJL mise sur les performances avec une grande capacité à dissiper ! Avis donc aux overclockers ou à ceux qui souhaiteraient ajouter d’autres waterblocks (GPUs, HDD, chipset, etc…). Ce radiateur possède des dimensions de 395*120*45 mm ce qui le rend, il est vrai, difficilement intégrable mais c’est tout de même possible au sein d’un boîtier grand tour. Sinon, ça sera à l’extérieur d'ou les supports fournis ;)

Ce NexXxoS Xtreme III est caractérisé par 14 tubes plats à ailettes alignées en cuivre le tout sur deux passes pour avoir le moins de pertes de charge possible. L'entrée et la sortie sont taraudées G1/4" pour pouvoir adapter le raccord que vous souhaitez : à coiffe, cannelé, plug'n cool...

La pompe et ses accessoires

Pour maintenir un débit relativement bon, quoi de mieux qu'une LAING DCC-1T dont la réputation, en terme de performances, est avérée. Les caractéristiques peuvent légèrement changer selon les versions : ici OpenJL nous donne un débit et une pression maximums atteignables de 420L/heure / 3,7mH20 à 12V ainsi qu'une tension de fonctionnement de 6 à 13,2V. Pour en savoir plus sur cette pompe, je vous invite à aller sur cette page et celle là.

Deux accessoires en plexiglass et d'excellente qualité sont fournis pour cette pompe : le LAING Top plexi et le réservoir LAING Cuve tout deux usinés par la firme Alphacool.

Le top plexi remplace en fait le capot des pompes Laing DCC d'où de nombreux intérêts :

- Anti-vibration et fixation : la pompe peut ainsi être fixé par ce top dans un double emplacement 3"1/2 (lecteur de disquettes / disque dur) à l'aide de silent-blocs fournis (système anti-vibration).
- Connectique : le top permet de fixer directement des embouts, quels qu'ils soient, en G1/4" (à coiffe, cannelés, plug'n cool, etc...)

Il est également possible de choisir le retour au top plexi (en condamnant l'une des deux) : soit du même coté (comme à l'origine) que la sortie, soit par le dessus. Cette dernière possibilité permettra d'ailleurs d'éviter un coude juste avant l'entrée...

Puis, pour disposer d'un réservoir, vous pouvez rajouter l'élément Cuve très pratique pour le remplissage !

Le montage

Dans un premier temps, nous allons monter les couples radiateur/ventilateurs/supports et pompe/top plexi/réservoir. Pour fixer les supports en aluminium sur le NexXxoS Xtreme III, il vous faudra absolument des ventilateurs car les vis de fixations sont bien trop longues si vous souhaitez une utilisation passive. A noter qu'il y a deux longueurs de vis pour ceux qui ont des ventilateurs d'épaisseur 24 et 32 mm. La mise en place se fait donc rapidement mis à part les deux raccords où le manque de place se fait ressentir...

Pour ce qui est de la DDC et de ses accessoires, il vous faudra démonter la pompe pour enlever le top actuel puis assembler le tout en seulement quelques coups de clé. Il n'y a pas de problèmes, c'est à la portée de tout le monde :)

Petit point négatif, il n'y a pas de notice pour monter tout ça donc à vous d'avoir de la jugeote intelectuelle... Il nous reste ainsi une fixation pour processeurs AMD Socket 754/939/940/AM2, 4 mètres de tuyau 8/10mm de bonne facture, un passe cloison, 6 raccords à coiffe 8mm filetage ¼ (4 droits, 2 coudés) et l'additif Tec-Protect-clear.

J'ai commencé par mettre les éléments en place et on voit vite que le radiateur passe tout juste sur notre boîtier moyen tour. De plus, le boîtier en façade étant incurvé, on se retrouve dans une situation légèrement bancale... Il faudra également éviter de bouger l'ensemble car vous risqueriez de rayer votre boîtier : de petits pads en mousse auraient été souhaités.

Pour ce qui est du bloc pompe/top/réservoir, je trouve bien plus pratique de mettre ça à même la plaque du dessous que de l'intégrer dans des baies 3"1/2. Il ne reste plus qu'à fixer le waterblock ce qui ne prend pas plus de 2 minutes, à mettre les tuyaux et à alimenter les ventilateurs. Si la mise en place du tube se fait aisément, alimenter les trois 120mm est une autre chose... Il vous faudra 2 "Y" 3 pins et un long cable pour aller jusqu'à l'intérieur du boîtier (sauf si vous percez). Difficile donc d'avoir quelque chose d'extrêmement propre même si l'on peut camoufler des fils et connecteurs.

Le montage prend au total 25-30 minutes si vous êtes un habitué du watercooling ; pour les débutant, prenez votre temps, se presser est parfois synonyme d'erreurs... Avant de tout allumer, placez un shunt car j'ai moi même eu une micro fuite à cause d'un raccord mal vissé... Lors de cette première mise en marche, on peut d'ailleurs voir l'excellent débit grâce à la Laing DDC et ce malgré l'imposant NexXxoS Xtreme III.

Les tests

On ne pouvait pas en espérer moins, le kit watercooling OpenJL - ULTIM3 rev.1 est le meilleur de ce comparatif écrasant même le Thermaltake Symphony mini. Un vrai bonheur pour ceux qui souhaitent dissiper beaucoup de puissance !

Conclusion

OpenJL nous a assemblé ici un kit de rêve avec des éléments performants d'excellente qualité. Il n'y a vraiment rien à dire à ce niveau là ! Par contre, il y a quelques mauvais points comme les ventilateurs et éléments de connection non fournis, l'absence de notice et une intégration pas forcément facile ou encore l'obligation d'enlever le capot de la Laing DDC... Des petits soucis qui dissuaderont peut être les débutants dans ce domaine...

Les Plus

Les Moins

- Les performances
- Le choix des éléments
- Qualité de fabrication
- Waterblock démontable

 

- Ventilateurs/connecteurs non fournis
- L'intégration parfois pas facile
- Pas de notice

 

Notre verdict :

 

Tests

Voici un tableau récapitulatif des performances des kits comparés à l'Arctic Cooling Freezer 64 Pro.

Comme on peut le constater, ce sont les kits OpenJL - ULTIM3 rev.1 et Thermaltake Symphony mini qui règnent sur l'ensemble des autres kits ce qui est normal avec leurs radiateurs de 360 mm couplés à 3 ventilateurs. Ces deux kits ne sont pas énormément bruyants (~ 50dB) mais ne passent pas non plus inaperçus... Juste derrière nous avons le Gigabyte 3D Galaxy, le Thermaltake Bigwater 735 et le Cooler Master AQUAGATE Mini R120 qui sont très performants avec une ventilation soutenue. Malheureusement, le bruit engendré est insuportable avec des niveaux sonores respectifs de 64, 56,5 et 59dB...lorsqu'on les souvolte le bruit devient bien plus supportable mais les performances dégringolent assez vite. Il faudra ainsi trouver un bon compromis ;)

La Corsair Nautilus s'en tire assez bien avec des performances correctes tout en gardant un niveau sonore acceptable (50dB en High et 45dB en Low). Juste en dessous nous avons les kits Danger Den, Alphacool et Aqua-Computer au coude à coude, des solutions performantes et très silencieuses (~ 44dB). On finit avec le kit FPE Fischer qui est certes moins performant que le ventirad Arctic Cooling Freezer 64 Pro mais qui est le kit le plus silencieux de ce comparatif avec un niveau sonore de 41dB contre 48 pour le ventirad.

Lorsque l'on overclocke notre Opteron 146 à 2,3 GHz, les écarts se creusent mais n'augmentent pas non plus énormément du fait de la faible augmentation de puissance.

Conclusion

Force est de constater que les constructeurs de produits watercooling essaient de faire des progrès pour nous satisfaire.

En faisant un bilan de ce comparatif, on peut constater que les constructeurs de produits watercooling essaient de faire des efforts pour nous satisfaire. Certains comme Alphacool, FPE fischer et Cooler Master optent pour des kits « prêts à l’emploi » qui plairont aux débutants avec un entretien presque inexistant et une intégration rapide.

D’autres s’adressent à des watercoolers expérimentés ou déjà bien informés qui n’ont pas peur de mettre la main à la patte : bricoler, faire un fan hole, percer, découper une grille de ventilation, etc. On peut citer Danger Den ou bien Aqua-Computer qui proposent des produits d’excellente qualité mais vendus un peu plus chers (>140€).

Puis il y a les autres (Gigabyte et Thermaltake par exemple) qui font office d’intermédiaire avec un montage et une intégration facile mais qui nécessite de prendre son temps. La qualité de fabrication est inférieure à des kits haut de gamme mais c’est tout de même respectable avec des prix plutôt accessibles (100 – 130€).

En montant ces différents kits, nous nous sommes également aperçus de nombreux oublis de la part des constructeurs : ce sont déjà des oublis de matériel (fixations, rondelles, etc…), des oublis de se mettre parfois à notre place pour une intégration (fixations du BIGT obsolète avec les vis de fixation fournies pour ne parler que de Danger Den…) ou peut être même de faire fonctionner si ce n’est qu’une fois le matériel… La pompe du Bigwater 735 ne fonctionne pas… On va quitter ses phrases moroses pour se concentrer sur les performances des kits.

La palme d'or des performances revient incontestablement au kit OpenJL - ULTIM3 rev.1, une référence avec des produits de qualité mais qui possède certains défauts... Le trio qui ressort du lot sont les kits Danger Den / Alphacool et Aqua-Computer avec des rapports silence / performances très intéressants. Le Thermaltake Symphony mini est un kit joli et très performant, un système de refroidissement liquide à adopter si vous ne bougez jamais votre PC.

Le Corsair Nautilus 500 est un bon produit même si son prix peut en dissuader plus d'un. Quand aux 3D Galaxy et Aquagate, il faudra choisir entre performances et silence ou bien trouver un bon compromis…

Vous l’aurez compris, il n’y a pas de meilleur kit dans l’absolu, tout dépend en fait de vos moyens et de ce que vous privilégiez : silence, performances, overclocking, intégration, compacité, etc…

Le comparatif arrive à sa fin, nous espérons que vous avez passé un agréable moment à le lire et nous vous invitons à rester connecté pour de futures mises à jour :)

Nous tenons à remercier les sociétés sans qui ce dossier n'aurait pas été réalisé.

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